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Tout est collé ou presque, il manquait encore quelques petits trous de 32 mm.
Le transat tribord Le transat babord
la position des charnières sera interne
avec une petite coupe rabot afin de permettre le basculement vers l'arrière et l'appui sur la barre d'écoute.
b
voila voilou
Le petit longeron sera vissé + collé epoxy sur le tableau arrière et le coffre de flottabilité.
Il n'y a plus de trous à faire
Une petite couche de résine (50% silice) et collage des plots .
Fin
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Mon beau frère est revenu.
Ca c'est sympa.
Lui, il n'aura pas de besoin de répondre aux questions pour se faire inviter à l'hotel de la Régate.
Au programme , fin de ponçage de l'avant et des francs-bords avant du Kitty-ouan et début de préparation du mât. Ca c'est le boulot du beau frère.
Le chalumeau est de nouveau de rigueur pour enlever la couche de Protect-Plus qui fait une couche plastique bien solidarisée au bois.
Quant à moi je dois définir et réaliser la façon de relier le support du capot du moteur et le banc de cockpit. J'ai un décalage de 2 cm avec le support capot moteur et le banc.
Le contreplaqué prévu pour doubler la partie supérieure du caisson de flotabilité s'arrête sur le morceau de 30 mm du pourtour support du capot moteur. J'aurai du aller jusq'au bord et donc passer à 40 mm d'épaisseur pour ce support. Il faudra des raccords de découpe et des supports de banc surélevés.
Je n'ai pas envie de remplir le volume avec du contreplaqué. Peut être que quelques trous ronds supplémentaires ... pour faire la continuité avec les bancs de cockpit.
Les deux morceaux de 10mm d'épaisseur sont collés soit à la PPU soit à la résine. J'ai essayé les deux, on verra.
Mais la résine a besoin de chaleur pour polymériser, les éléments migrent près des radiateurs.
Il y aura un trou sur chaque vis
Les panneaux doubles seront articulés par 3 charnières bronzes ( jai trouvé un lot de 3.5 kg de bronze en tout genre à 30 € sur "Leboncoin"
En ajoutant les petits plots de 10 mm je retrouve la hauteur des bancs de cockpit tout en assurant l'évacuation par en dessous de l'eau vers le cockpit. Pour pouvoir marcher dessus il en faut un certain nombre.
Les charnières bronze permettent de relever le panneau pour servir de dossier de transat au port. La position adossée à la barre d'écoute (dite " "position transat et lecture") de chaque coté du moteur, a été plébicitée par toutes les dames qui ont été accueillies à bord.
Une fois collés les vis sont retirées. Les trous sont de 32 mm comme sur les bancs.
Les charnières
Bricoles accessoires
J'avais perdu dans mon foutoir la petite finition du capot de moteur, j'ai été obligé de la refaire.
Je multiplie les couches de polyurethane à l'intérieur du capot de roof.
Pendant la semainedu Golf 2011, j'avais perdu également la pièce qui bloquait la barre dans son logement . Je suis obligé de la refaire.
Fin
FIN
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J 'ai décidé de peindre à la laque tous les interieurs des bois du cockpit. Malgré la lazure COMUS, ils étaient tous piqués de noir au bout 2 à 3 ans.
J'avais trouvé chez Paris-Voile ( à Montreuil) 3 pots de polyurethane monocomposant, de 2.5 litres en promo. A propos de Paris-Voile, la boutique et l'atelier étaient à 500 mètres de chez moi. A la suite d'augmentation de loyers répétées de puis 5 ans et des futures prévisibles, ils ont du "fuir". Ils ferment la boutique et l'atelier et ne feront plus que de l'internet. L'entrepôt et les bureaux ont migré dans le 78...
J'ai passé la deuxième couche de gelcoat sur le capot de roof.
Première couche de laque il y a 4 jours sur les faces intérieures des différents éléments.
et la deuxième couche
L'intériereur du capot de roof est peint avec une laque ( un reste légèrement teinté perle) que je finis sur le gelcoat qui sera caché par le plexiglas
et sur l'intérieur de la future porte du roof.
SUITE
2 ème couche intérieure du capot en polyuréthane
Dernière couche extérieure de gelcoat avant polissage
Debut du lasurage du capot moteur.
Modification de la finition de la porte du roof. Finition de tous les joints au mastic epoxy.
ainsi que la réparation de la fissure dans les portes des coffres sous les bancs.
FIN
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Bon je marche bien mais il y a encore une petite gêne pour se mettre à genou.
La méteo annonce une baisse franche de témpérature pour la fin de semaine. Mais jusqu"à jeudi le baromètre annonce froid et beau.
Le Kitty-ouan a besoin d'air. Jeudi sera donc le bon jour pour le sortir du hangard, poncer et meuler sans en mettre dans tout l'atelier.
Antoine, un copain, est venu prêter main forte.
C'est un habitué des basses températures et il ne craint pas boulot. Il fait les marchés du 94 depuis 15 ans, il vend des fleurs. Avant il était entrepreneur et il avait une vingtaine de salariés. L'Urssaf l'ayant un peu "fatigué", il a repris en famille le négoce de fleurs.
Ce matin, dès 4 heures, il était à Rungis. Il renouvelle son étal trois fois par semaine..., il vend du frais et la plupart du temps ses fleurs tiennent 8 à 10 jours. Il se trouve à l'angle de la rue de Montreuil et de la rue de Fontenay le mardi, vendredi et dimanche du marché de vincennes.
Allez y et dites que vous venez la part de Gilles et du Kitty-ouan.
A 10 heures on est sur zone, après avoir sorti le moteur avec le fenwick de Daniel
nous installons un établi sur des tréteaux au soleil. En restant au soleil les zéro à 2 degrés présents sont supportables mais dès que le vent se lève ou que le soleil se cache cela devient moins évident.
Daniel nous concocte un brasero de chantier que nous alimentons avec les chutes de bois, la sciure....
Antoine se met à l'établi et remet au mieux les larges lattes des ex-bancs de cockpit avec le rabot et la meuleuse.
Nous les retaillons pour doubler le plat bord autour du cokpit. Les planches se sont avérées un peu faiblardes quand on veut y marcher, essentiellement au port et je serai plus tranquille pour la résistance de la fixation de mes taquets d'amarrage.
Les deux cotés seront un peu inégaux visuellement mais cela ne devrait pas être trop gênant.
Le vrai problème est que compte tenu de l'arrachage ( pourriture de certaines portions), je vais manquer de longueur. On bricole donc une décoche "esthétique".... qui me satisfait pour l'instant, on verra au montage définitif.
Quant moi je me suis mis au ponçage de toutes les découpes éffectuées depuis le mois dernier. Je mets à nu toutes les zones de futurs joints congés et collage divers.
Du mastix epoxy et de la résine seront nécessaires à l'étanchéité.
Je termine par mettre à nue la résine des planchers sous les bancs sur les futures zones de contact et de collage.
Pour faire une première mise en place de la troisième ferrure, j'ai rapporté mon gouvernail.
Une surprise de plus, je ne sais pas si Lelièvre était bourré ce jour là ou s'il les a montés en étant sur l'eau mais il y a nettement un problème d'axe...
n'est ce pas?
J'avais quelques problèmes de cap je ne sais plus sous quelle amure que j'avais mis sur le compte de la voile au tiers mais cela devrait vient peut être d'autre chose et ça devrait pouvoir s'améliorer... D'autre part, consécutivement les aiguillots du gouvernail tirent dans les coins et le gel coat craquelle sous les efforts indus, de la torsion ... De là à ce que le gouvernail se casse.... comme sur un autre pirmil...
Je me souviens du conseil d'un coach ( 1972) lorsque je me balladais entre des 4.70 après une régate: " Le bon cap, c'est le bon alignement de la dérive et du safran et l'absence de jeu une fois en place alors "Bordel", surveillez-moi votre matos et allez voir les techniciens s'il y a un problème, n'ayez pas peur de faire les chiants, ils sont là pour ça et ils s'emmerdent tout seuls"...
L'axe devra être refait. Grrrrrr rrrrrr rrrrrrr. Je vais supposer que ma quille est droite et dans l'axe.
Ma femme, désespérée du temps que me prend mon Kitty-ouan, m'a dit ce soir "Tu ne vas pas le refaire totalement ce bateau?"
What else?
Je vais faire une cible avec la tête de Lelièvre et tirer dessus avec ma diana 5.5.
P...n "il fallait aider les petits chantiers" qu'il disait, Lelièvre. Pour ma part l'histoire avec le Canotage de France me vaccinerait plutôt contre les petits chantiers. Contre les imbéciles malheureusement, il n'y pas de vaccin à ce jour.
FIN
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Bon, le genou en terre est encore difficile mais je peux bosser sur établi.
Le ponçage du contre plaqué de 30 est difficile et je ne veux pas trop abimer la surface qui sera lazurée. Je gâche malgré tout, deux toiles de ponceuse excentrique pour chaque face pour enlever la partie noircie par l'alésage.
Les toiles résine tiennent un peu plus mais elles partent tout de même en lambeau très, voir trop rapidement pour 3 € pièce. Le support de la ponceuse en prend aussi un coup.
Je rabote la surface inférieure et la ponce grossiérement. elle sera peinte en polyuréthane monocomposant.
En fait le rabotage à 0.3 0.4 mm donne un très bon résultat sur les 2 faces. Le ponçage n'en est que plus léger.
Un essai de lazurage me conforte dans la solution de mon caillebotis à trous ronds.
Demain grosse séance de ponçage en chambre. Masque obligatoire!
Tout y passe .
Toutes les pièces s'accumulent dans l'atelier et l'escalier.
Voilà tout est prêt à peindre, stratifier ou fixer.
ESSAI de stratification
Mélange 60/100 durcisseur/résine + même volume de silice pour épaissir avait dit le pro chez USHIP.
Conciencieusement je mélange la résine et la silice puis le durcisseur. Je commence à l'appliquer avec un couteau à enduire mais très vite le petit rouleau-laqueur poils courts le remplace et égalise la résine qui reste totalement transparente.
Le pot de confiture classique me permet de faire une face des trois caillebotis et des 4 morceaux de plancher de cockpit sous les bancs.
Prochaine étape dernier gros ponçage et meulage des zones de collages et fixation du cockpit et le mât.
FIN
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J'en avais marre de ne pas voir; un, le ciel de ma couchette et deux le port ou les environs du mouillage.
J'ai donc décidé d'ouvrir le Kitty-ouan sur l'extérieur en modifiant les panneaux ouvrants.
J'ai déjà fait les trous sur le capot de roof
Au Nautic 2012 et également les années précédentes j'avais répéré de stand d'un fabricant de hublots , Thierry Dubois des Plastiques de l'estuaire à ARZAL.
Non, ce n'est pas le Thierry Dubois qui après avoir dématé pendant un Vendée Globe et testé son radeau de survie a construit seul pendant 3 ans, sa goelette de travail. ( Projet super à suivre d'ailleurs). J'avais fait sa connaissance il ya quelques années de ça. J'ai été skippé par lui sur un JOG 35 pendant 3-4 jours au cours de régates organisées par un laboratoire pharamceutique. Superbe souvenir, je le raconterai peut être un jour.
Mon Thierry Dubois de 2012, lui tient un stand aussi sobre et aussi peu clinquant que les pièces qu'il présentait étaient superbes.
Sa présentation est également du même tonneau , sobre, pro et sympa. A voir sur you tube
http://www.youtube.com/watch?v=-bpuUD3-LGM
Je lui ai donc commandé le plexiglas nécessaire à mes ouvertures. Comme tout est fabriqué sur place à ARZAL, après échangé des cotes et des devis, 3 semaines plus tard j'étais livré.
Pour le capot de roof, 6 mm dépaisseur et 8 mm pour la porte.
A Casto je trouve un jonc -quart de rond en chène de 6 mm pour faire le cadre .
L'intérieur du cadre sera peint sur 2 cm de marge, en laque noire pour cacher le silicone ( du silicone acétique) noir.
Le jonc sera lazuré ou peint laqué blanc, je ne sais pas encore et le reste restera blanc et la partie verticale restera lazurée chène doré.
Pour le panneau de porte, je remplace totalement le contreplaqué par un plexi marron fumé.
Decoupe à la scie sauteuse
Ca c'est de l'écran, au moins du 30 pouces !!! Full size sur le port...
Avant Après
Les baguettes ont été collées avec du mastic epoxy.
Suit la première couche de gelcoat. Tout sera peint en blanc. Le marron du plexiglas fera assez masse.
Le blanc fera contraste sous le plexiglas. Esthétiquement ça devrait le faire.
A SUIVRE
FIN
http://ekladata.com/CJkR5UAkbWfkOewDxCnIDGr4lPE.jpg http://ekladata.com/Zobs1j4B4umGPTmkXd7cUNia3lc.jpg http://ekladata.com/fqb_PQNQ9xTBm1sI6UOr01j1wnY.jpg http://ekladata.com/kRQVPfXkpiOMJo-bwfufb217ld4.jpg
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J'ai tourné et retourné les données dans ma tête, mais les bancs du cockpit sont un gros problème.
1/ Je ne peux pas remettre les planches de pin : problème d'évacuation des eaux de ruissellement et sur les 4 planches retirées, 3 seulement seraient utilisables après un meulage complet.
2/ Le contre plaqué de 10 ou 12 qui persiste est fragilisé et il faudrait que je le double voir triple avec une stratification de mat et résine en dehors du rebouchage des trous. D'une part, je ne connais pas trop la stratification et d'autre part il faut une température de 15°c à minima ou alors un chauffage ( difficile à obtenir dans les2 mois qui viennent). De plus, ce contre plaqué qui ne ressemble pas trop à du contre plaqué marine....
3/ les quantités de résine et de mastic epoxy vont me couter un bras
4/ Je dois remettre au plus le même poids et un contre plaqué lisse même vernis aurait un effet esthétique moyen.
En feuilletant LeBonCoin, je suis tombé sur des chutes de contre plaqué marine de 30 mm.
Alors voilà ma solution; la "Gainsbourg solution"
D'abord, je découpe le contre plaqué existant en laissant 10 cm au dessus des renforts supports existants. Là je m'enlève quelques heures de boulot de rebouchage ponçage et de peinture. De plus j'ai un très bon accès au fond des équipets de cockpit pour y travailler.
Je vire les restes de joint congé et je meule jusqu'au bois.
Je fixe un support de remplacement.
Oui il est plus long mais c'est pour la bonne cause.
J'ai trouve 2 chutes de 140 sur 80 en 30 mm .
L'idée, c'est un caillebotis à trous ronds...
avec un retour sur le roof afin de bénéficier d'une assise sympa et surtout ce retour permet de monter plus facilement sur les passes avant.
Positionnement
Ajustement avec les planches des équipets
Vous me direz le dossier c'est pas terrible
Voilà ce qui est prévu
L'autre coté
et pour finir la solution du poinçonneur.
" des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous..."
Une fois dégagés les dessous de bancs, un gabarit en carton me permet de découper le contre plaqué qui mettra les planchers au même niveau. L'eau ne stagnera plus sous les bancs.
Je prépare également les renforts des supports de bancs qui seront collés à la résine époxy.
En forme découpée dans le contre plaqué de 30 mm, les supports arrières viennent s'appuyer sur les contreforts du support moteur.
Le contre plaqué de 10 qui couvrira les 2 réservoirs de mousses viendra se positionner et se coller au dessus de ces renforts, assurant une solidité nettement supérieure.
Suite
Les renforts sont découpés plus précisement et vissés pour la mise en place.
Après avoir percé quelques trous (138 pour les bancs).
J'évase l'entrée avec un embout brosse métallique. Ca crame le bois assez rapidement mais une fois la brosse refroidie , un nouveau passage permet d'enlever la partie "bronzée". Le ponçage fin fera le reste.
A babord c'est fait
Tribord suit dans la foulée et la tablette est découpée. Elle reste assez solide pour poser le pied au cas où.
Les bancs seront demontables pour pouvoir assurer leur entretien à la maison. Ils seront vissés dans les supports , quelques pointes de Sika assurant l'étanchéité des fixations.
Je prépare le support du capot moteur qui doit être légèrement surélevé: le 9.9 étant plus haut que le 6 CV.
Et toujours à l'aide d'un gabarit carton, je prépare les dessus de coffrage des caissons de flottabilité.
Voilà fin des travaux pour 3 semaines. Demain je me fais opérer du genou. J'espère pouvoir m'agenouiller de nouveau.
FIN
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Aujourd'hui c'est un de mes beaux frères qui est venu donner la main. Vaut mieux tenir une ponceuse qu'une cigarette.
Le bricolage c'est pas son truc, mais il a trouvé une tâche à sa mesure et il a assuré le beau frère.
S'il revient la semaine prochaine c'est que je ne l'ai pas dégouté.
Après nettoyage à l'eau, il s'est mis à poncer comme si il avait fait ça toute sa vie. Le soir j'avais une demie coque bien blanche.
On a enlevé les lettres PIRMIL 5.50 sur l'arrière du liston que je trouvais un peu grosses. Je repositonnerai des lettres sur le roof.
Le reste avance petit à petit mais sérieusement.
Le beau frère est revenu la semaine suivante et toute la coque est superbe. Il ne manque plus qu'un coup de polish.
J'y suis retourné hier pour poncer le roof et enfin enlever les barbures de sika autour des taquets et des filoires des retours de drisses au cockpit.
La prochaine fois, c'est gros ragréage du cockpit, avec meulage de toutes les zones où je ferais des ajouts de contreplaqué et de mastic bouche- trous et bouche rainures et coins de rétention d'eau.
FIN
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TA RA TA TA !!!!! il est 7 h et tout le monde est sur le pont !
Ca été rapide ce matin. Une demi heure, pas plus entre le lever et le départ.
P'tit dej, mission sanitaire et sortie du port à 7h30 en étonnant les mouettes de garde.
En fait nous devions faire un petit tour vers Noirmoutiers et dormir à Pornic mais il faut que je bosse vendredi, donc nous remontons aujourd'hui.
Le vent va être avec nous avec un flux de Nord-Est dominant. Un coeff de 56 devrait limiter le courant descendant tout au moins dans l'estuaire, près de Nantes ca sera autre chose en fonction de notre heure d'arrivée mais le vent sera avec nous.
On passe rapidement la pointe de Chemoulin au travers avec le spi asymétrique que j'enlève quand passé la pointe de l'aiguillon, le vent refuse. Nous nous aidons au moteur face au courant de fin de flux. Nous devrions arriver au pont à l'étale de marée basse de St Nazaire.
10h30 on est pile poil sous le pont.
Mon Breton fait sa collection de "Dinky toys"
10h30 sous le pont ça fait 11 milles en 3 heures un peu moins de 4 noeuds sur le fond contre un courant de 2 noeuds.
L'estran découvert est colonisé pas ses habitants. Un poste avancé de la 5ème colonne.
Vers 14h30, après 4 heures d'usines et d'estran un peu tristounet, soit 18 milles nous arrivons à la martinière et son bateau fondu.( soit du 4.5 noeuds) toujours avec le moteur en appui contre un courant qui a persisté à nous retarder de 2.5 noeud à l'heure.
Encore une oeuvre pérenne de la loire qui est ici en rénovation.
Misconceivable d'Erwin Wurm au canal de la Martinière <> Le Pellerin
Erwin Wurm a pour spécialité de détourner différents moyens de locomotion pour en faire une œuvre d’art empreinte d’humour. Il s’inspire de moments ordinaires basculés dans un univers absurde.
Le voilier abandonné qui se penche et se plie, irrésistiblement attiré par la Loire, en témoigne.
L’œuvre d’Erwin Wurn, empreinte d’humour, fait basculer des moments ordinaires dans un univers absurde, comme en témoignent par exemple ses "One minute sculptures"...
GPS : 47°12'28.56 N 1°47'2.57 W
- Œuvre pérenne réalisée pour Estuaire 2007.
Nous touchons la "maison dans la loire, 45 minutes plus tard.
Port la vigne est attent 1h10 plus tard. le courant devient de plus en plus fort, l'écart entre la vitesse fond et la vitesse au loch se creuse.
Il y a au moins 4-4.5 noeuds de courant et malgré un vent qui forcit à 3-4, le Kitty-ouan' avance à 7-7.5 noeuds. Le courant rend la progession lente et fastidieuse et nous avons le temps de découvrir les berges.
A la descente, nous n'avions pas vus les ours dans les arbres en face des carrelets de pêcheurs de Port Lavigne. C'est également une des oeuvres pérennes de la Loire
Explication
The settlers - Les colons de Sarah Sze <> Bouguenais
Dans les hameaux de Bouguenais, Port Lavigne occupe une place singulière grâce à sa situation avancée dans les prairies humides.
Les Colons, oeuvre dispersée le long du chemin, invite à parcourir et ressentir le site. Trois arbres sont littéralement “colonisés” par un ensemble de sculptures, créant une série de rencontres improbables sous nos latitudes : un ourson grimpe sur une souche, aidé par sa mère ; un jaguar se prélasse, une colonie de singes occupe le troisième arbre. Chaque animal est pris dans l’instantané d’un comportement précis : il chasse, se lave, joue, dort. Les sculptures, parfaitement réalistes et visibles du fleuve et de la rive, sont de couleur noire et prennent ainsi l’apparence de silhouettes. Pour l’artiste, “elles jouent avec l’idée d’un désir de retour à la nature et au sauvage”.
- Œuvre pérenne réalisée pour Estuaire 2012.
16 h30, à Chemiré, on est vent arrière à 6.5 noeuds, les rafales (force 4) font courber la tête de la vergue en carbone ( comme prévu) en la déchargeant de son trop plein de vent. Nous gardons toute la toile. Yves est au foc et avec la gaffe le maintient en ciseau.
Le kitty-ouan' fait des embardées quand nous empannons. Au vent arrière strict la progression est plus laborieuse et nous avons largement le temps d'admirer le remorqueur.
J'essaye malgré tout de mettre le moteur au point mort et à 6 noeuds au loch on étale à peine le courant. Le remorqueur a l'air d'avancer en même temps que nous.
Nous essayons de faire des bords de grand largue en passant d'un coté à l'autre de la Loire mais nous reperdons pas mal dans les empannages avec un confort de navigation dégradé. Donc Yves garde le Foc en ciseau le Kitty-ouan' avance avec régularité et opiniatreté avec l'appui moteur. Nous retrouvons notre place devant la Boudeuse et face au Nautilus,
vers 17h45 . Soit une navigation de 10h30 environ pour 38 milles.
Le vent des 3 dernières heures nous a rincé d'air et il nous faut un petit moment pour récupérer.
C'est avec plaisir que nous nous changeons pour une soirée "crêpes" à la Gavotte. http://www.creperie-lagavotte.com/
J'ai pu voir un breton en manque, en action. Je sais aujourd'hui pour quoi il y a 2 t à galette comme à complètte. En fait, la vraie la galette bretonne se fait avec 2 galet'es de sarazzin...
Yves a été marqué par cette arrivée sur Nantes, il a passé 2 heures complètes assis sur le roof en tangonnant le foc. "Vraiment super!" les bretons ont le chic des belles phrases.
On voit la barge de travail pour la création du futur ponton visiteurs de Nantes.
Nous relancons bien sûr nos missions sanitaires du soir et du matin sur le Nautilus.
A 10h le lendemain, après avoir démâté, nous nous donnons le temps d'un petit déjeuner nautilien.
Nous disons adieu à la "BOUDEUSE"
pour aller passer l'écluse.
Yves tient les rènes dans l'écluse qui est toute à nous.
puis nous pénètrons dans le tunnel
Pour déboucher sur l'île Versailles où nous comptons bien prendre une douche
Nous remâtons mais un problème de code d'accès nous empèchera de prendre la douche. Nous n'attendons pas alors la réouverture de la Capitainerie. Ils m'enverront bien la facture de la nuit sur le ponton de la Loire.
La vie fourmille derrière et sous les pontons de l'île Versailles.
Yves est au fourneau pendant la remontée de l'Erdre.
Un labrador essaye de se faire la couvée d'une poule d'eau . Cette dernière va réussir à faire traverser la Loire à ses piou piou en faisant mine régulièrement d'aggresser le chien qui nage à leur rencontre. Super stratégie d'évitement.
A sucé sur Erdre, la halte plaisancier est ouverte et après les rangements, la douche est bien venue.
Nous repartons vers Paris à 17 heures après avoir laissé Kitty-ouan' au mouillage sous son filet de protection.
FIN
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La nuit super, réveil facile. On est au taquet sur le pont à ..... 8h30.....
Bon nouvelle mission sanitaire au Nautilus et p'tit-déj sur la terrasse. Être les premiers clients permet d'être bichonné. Bon café et belles tartines grillées de pain à l'ancienne, beurre salé obligatoire pour le breton. Bref, on y passe une heure...
Ce n'est pas le tout, la Loire nous attent.
A 9h30 on est parti, c'est quasiment les mortes eaux - coeff 50/52 et un courant de 2 noeuds favorable pour nous accompager!
La météo est favorable avec un vent ( force 2-3) de Nord Est, parfait pour descendre la Loire.
Tout est prêt pour la navigation .
Premier objectif le pont de l'Atlantique ( Nantes ouest)( le pont de Cheviré).
Après avoir passé Trentemoult et Rézé, nous laissons à droite Chantenay et son chantier où j'ai fait refaire les puits de dérive. Les grues de Cheviré ( Port de Nantes) s'alignent sur le môle.
De charmantes constructions neuves s'étalent sur les rives de Chantenay.
Il paraît que ce sont des gîtes à louer pour les vacances il y a même un ponton où l'on peut débarquer.
Nous quittons vraiment Nantes une fois Cheviré passé.
Les carrelets de pêcheurs de Port Lavigne dans leur petite anse de Bouguenais.
C'est dit, c'est fait, on coupe le moteur. Le "spi asymétrique" est lancé..les bastaques souquées... 5-6 noeuds au loch et 8-8.5 sur le fond. A nous St Nazaire, on arrive.
Bon, les pays de Haute-Indre, d'Indre et de Basse-Indre ne font pas partie des plus valonnés et des plus sylvestres.
Yves, prend son service "japonais" très au sérieux et compte tenu de la rareté des artéfacts humains visibles sur les bords de Loire, il mitraille ceux qui se présentent.
La Loire se décline d'artéfact en usines.
et d''usines en artéfact. Ici la maison dans l'eau de Coueron.
Cet artefact là a besoin d'une explication:
site a voir http://www.estuaire.info/012/html/fr/artistes/courcoult.html
C'est donc une copie d'une ancienne auberge qui a été construite mise sur un ponton et coulée au milieu de l'estran ( 2 mètres de porfondeur)
La Maison dans la Loire" de Jean-Luc Courcoult a pris définitivement ses quartiers à Couëron en 2012. En mai précisément c'est pourquoi elle nous a parue bien neuve quand on est passé devant fin mai .
A découvrir depuis l'estacade du quai Pont-Gibeau (A 200 mètres de la Tour à Plomb).GPS : 47°12.275’N / 1°42.599 W
Œuvre réalisée à Lavau-sur-Loire pour Estuaire 2007 et installée à Couëron en mai 2012.
Cette maison fait partie d'un ensemble d'oeuvre déposées de long de la loire entre Erdre et ESTUAIRE .
A découvrir là :http://www.nantes.fr/cache/offonce/culture/actualites-culturelles/estuaire-les-oeuvres-perennes
D'artefact en usine
et d'usine en artéfact
.......
Sinon, rien
Faut emporter sa musique, des biscuits et du chocolat ... de la musique du chocolat ou des biscuits...
Ha! un artefact d'une autre espèce.
Ici la n°38. Heureusement qu'elles sont là , il y en a une cinquantaine en descendant vers St Nazaire. Elles sont comme les moutons, après manger on a tendance à s'endormir en les comptant.
A CORDEMAIS, celui-là fallait le voir, heureusement les jumelles ou les zooms ça aide sur un bateau.
La "Reine de Cordemais" ça vous dit quelque chose.
C'est un gite également à louer. C'est l'une des oeuvres pérennes de la Loire.
Explication Tatzu Nishi et sa villa cheminée <> Cordemais-Bouée
Tatzu Nishi a réalisé a Bouée, accessible par la commune de Cordemais, sa première œuvre pérenne. En jouant avec les perspectives, il s'est mesuré au gigantisme du “château de fer” et en reproduisant à l’identique une tour de la centrale électrique de Cordemais qui émerge du sol pour s’élever à 15m de hauteur.À son sommet, un petit pavillon avec son jardinet, sorti tout droit des années 1970, comme il y en a tant dans les environs, fait office de gîte.
GPS: 47°28'68.22"N 1°89'52.56"W Œuvre pérenne réalisée pour Estuaire 2009.
Voilà PAIMBOEUF juste avant le dernier virageAu zoom ca donne ça, derrières les barges qui forment le port de Paimboeuf, les maisons sont colorées comme à Sauzon de Belle-île.
Ca sent l'estuaire. L'ensemble industriel prend de l'ampleur :
et que voit-on au fond, le pont de St Nazaire.
qui se rapproche...
se rapproche...
On y est presque...
ATTENTION
C'est passé, on est dans l'estuaire après 6 heures de descente. Compte tenu de la circulation locale et de la taille des bébés qui nous frôlent le moteur a été redémarré.
Le remorqueur GUERANDE nous snobe et nous fait passer dans son sillage par des vagues d'un mètre.
Bien que prises de face, nous embarquons une dizaine de litres sur chaque bord, consciencieusement guidés jusqu'au cockpit par les rebords, peut être esthétiques mais totalement inadéquates.
C'est 100 % de conneries au mètre linéaire. Il faudra revoir ça cet hiver. C'est donc le cul trempé que nous abordons l'estuaire et le passage des chantiers de construction de St Nazaire.
Il y a au moins 13 ou 15 ponts voir plus.
Heureusement que ça donne du boulot à des français parce que si on doit parler d'esthétique, je passe mon tour.
Le pont s'éloigne et nous longeons le môle qui ceint l'entrée du port de St nazaire.
Nous décidons de continuer et d'aller prendre notre douche à PORNICHET. Demain levent sera favorable pour repartir et nous serons pas gènés par la marée et l'absence d'eau du Pouliguen (marée basse demain vers 10 h).
Noussuivons au nord du chenal la ligne de bouée cardinale sud.
Nous passons au nord du grand charpentier pour nous diriger par les Fromentieres ( 2 à 3 mètres de fond) mais pas de vague et c'est route directe sur Pornichet.
Yves joue au tangon avec la gaffe.
La roche percée annonce Baguenaud, les troves puis les evens que nous n'irons pas taquiner.
Le Flux qui sort de l'estuaire nous porte rapidement à vue de " la Grande Motte"...
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Non! Non! le GPS nous dit que c'est Pornichet...
C'est par un soleil terrible et un vent faiblissant que nous touchons enfin au but de nos 50 milles de navigation: la douche de Pornichet.
Il est 17 h.
Après avoir fait le plein de SP95 à l'entrée du port , notre contact à la capitainerie nous envoie au fond d'un recoin du port dont le seul avantage est d'être sur le premier ponton à 200mètres de la capitainerie et des sanitaires.
Au milieu d'un monde blanc et noir , le Kitty-ouan' tout en couleur.
On est obligé de pousser un peu tout le monde et de prendre le chausse pied pour s'insérer sur la place qui nous est assignée.
A la capitainerie, ils n'ont pas compris comment un bateau de 5.50m pouvait faire 2.5m de large. Ca n'existe pas.
Laissant le Kitty-ouan' ecraser ses parebattages, c'est maintenant l'heure de la douche, merveilleuse après la chaleur intense de cette descente de Loire.
Au retour le soleil à l'horizon illumine le port et nous tentons de faire sêcher nos serviettes. il fait encore 22 ou 23 °C .
Nous partons à la recherche de la crêpe quotidienne avant qu'Yves n'entre en convulsion. Il faut cependant nous résoudre au bout d'une heure de marche à abandonner notre recherche et c'est contraints et forcés que nous décidons de retirer Pornichet des cartes bretonnes.
Nous terminons à une table de fruit de mer au bout du la jetée qui mène au port. Le coucher de soleil nous accompagne jusqu'à 22h.
C'est dans une fin de journée caniculaire que nous nous couchons en laissant le roof ouvert.
TA RA TA TA !!!!! il est 7 h et tout le monde est sur le pont
FIN
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