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      C'est parti pour ce dixième anniversaire de la Parade.

      Nous passons la grande Truie retenant depuis 1 heure la meute. Elle s'égaye enfin à la rame, à la voile ou au moteur.

     Compte tenu de la quantité d'embarcations sur l'eau je trouve plus prudent de garder le moteur en marche afin de réagir le plus rapidement possible. Je garde en mémoire le bout dehors fracassé vu à Port Anna.

     La grande Parade La grande Parade La grande Parade

     Dans une luminosité intense sans soleil,  les dériveurs nous collent au safran.

    La grande Parade

     Tout le monde est là sur la pointe de Bilgroix pour admirer le Kitty-ouan'.

    La grande Parade

      Ceux qui l'ont déjà vu repartent chez eux dans la foulée, le  reste est nettement en dessous.

    La grande Parade

     

    La grande Parade La grande Parade

     Les zodiacs de sécu ont beaucoup de mal à gérer les spectateurs sans gène, venus admirer ce qu'ils ne peuvent comprendre. Ils slaloment entre les voiliers et les petites embarcations dans le courant à des vitesses qui mettent parfois les listons au dessous de l'eau. Ce sera un problème constant tout au long de cette journée.

    La grande Parade

     Les photographes sont nombreux sur l'eau.

    La grande Parade

    La grande Parade

     Les zodiacs font la police  et sécurisent les alentours des gros thoniers faiblement manoeuvrant dans les courants.

    La grande Parade

    La grande Parade

    Un beau mic mac de voile et un mikado de mâts.

    La grande Parade

     La point sud  de l'île de Berder  est couverte de monde, au spectable devant les remous toujours impressionnants du goulet de la jument.

    La grande Parade

          Ici encore les " traine couillon"  déambulent au moteur entre les " semainiers".

     La grande Parade La grande Parade

     

    La grande Parade

     Un Guépart fait du Lof au Penduick

    La grande Parade

    Le côtre " La belle Iloise" fait sa belle devant les caméras Fr3 sur la jetée de Berder.

    La grande Parade

    La grande Parade

    "Jeux d'eau" devant la caméra...

    La grande Parade

    La grande Parade

    J'étais pourtant sûr qu'il nous filmait?  Impossible de retrouver la moindre trace de bout de film du  Kitty-ouan'

     La grande Parade

    Tout le monde est heureux et pensif autour de nous.  

    La grande Parade

    Le soleil revient episodiquement donner de la chaleur et les chapeaux sont de rigueurs.  

    La grande Parade

    La grande Parade

    Les anciens sont parfois à 2 coques.

    La grande Parade

     Les spectateurs du premier rang dérivent au fil du courant avec les participants.

    La grande Parade

    La grande Parade

    La grande Parade

    Les dériveurs virevoltent autour les navires à sec de voiles.

    La grande Parade

     Les rameurs essayent de distancer la douane. Vu le tour de taille des certains bras des rameurs ils ne sont surement pas blancs de chez blanc..

    La grande Parade

    La pression environnementale incite les grands voiliers à amener la toile.

    La grande Parade

    Les yoles sont à la fête et nous passent facilement dans ce temps quasi dépourvu de vent.

     La grande Parade

    La douane  veille ...

    La grande Parade

    L'affalage continue....ils sont bien nombreux sur le pont aux esclaves.

     La grande Parade

    La grande Parade

     Encore une bizarrerie nautique, le bateau qui roule sur la route. A moins que ce soit une nouvelle protection et adaptation des bouts dehors pour un environnement surchargé.

    La grande Parade

    Toujours en beauté, un côtre passe ...

    La grande Parade

    Un requin HAY,  nouvelle formule du " shark" ...

    La grande Parade

    Là c'est sûr,   il filme de Kitty-ouan'!!! 

    La grande Parade

    Après le goulet de la jument nous avons tous récupéré un peu d'espace.

     La grande Parade

    Les costumes sont de sortie

    La grande Parade

    La grande Parade

    La grande Parade

    La grande Parade

    C'était pas très large tout de même.

    La grande Parade

    La grande Parade

      Les pagueyeurs vont se faire engueuler par les zodiacs car trop entreprenants pour les étraves des 2 et 3 mâts; ils disparaissent très vite à la vue des pilotes sous les beauprés.

    La grande Parade

    La grande Parade

    La grande Parade

    La grande Parade

      La grande Parade

      La pointe ouest de l'Ile aux Moines est elle aussi surchargée de sprectateurs?

    La grande Parade

     Une yole fait du "rab" en remontant entre les bouées.

    La grande Parade

    et vient à la rencontre de sa copine.

    La grande Parade

     Les avirons sont souqués fermement sur ce sail  "plan Francois Lelièvre"

    La grande Parade

    La grande Parade

    Un Guépard nous tanne et nous dépasse facilement.

    La grande Parade

    La grande Parade

    ILs sont tous là pour nous,  on en pleurerait.

      Nous bifurquons rapidement vers les boués d'accueil. Trois flottilles devant sortir de l'eau à Port Blanc , on nous a conseillé de ne pas arriver trop tard.

     La grande Parade

    Echangerai 1 breton et 1 normand contre équipière blonde ..... 

     La grande Parade

     Mais  qui voilà , le Penhir de François Vivier skippé en famille. Le Père et le fils sont reconnaissables aux chapeaux. Ils cherchent une place je leur propose  de s'amarrer.

    La grande Parade

    Refusant ils me montrent leur.... dos.

    La grande Parade

    Les "furtifs" passent entre les corps morts surchargés.

    La grande Parade

      Un corsaire bois vient se mettre à couple. 5.50 mètres aussi mais tout est différent.

    La grande Parade

     

    La grande Parade

    La grande Parade

      Des ilures des ebihens et des stirven s'amassent à la pelle autour des bouées.  A cinquante mètres le " Norvegian Girl"  s'accroche.

     La grande Parade

     Le bruit nous ramène très vite au Kitty-ouan' afin de profiter de cette dernière soirée sur le bateau. Le coucher de soleil nous accueille et nous accompagne 2 heures durant.

    La grande Parade

    La grande Parade

      La dernière douche sur le pont  et un peu de lessive. Comparé au Corsaire nous apprécions vraiment la largeur de coque du Kitt-ouan'

    La grande Parade

      La nuit est parfaite.  Au matin un superbe côtre, véritable "tour Eiffel" de cordage, nous renvoie une image du passé d'à peine 150 ans . 

    La grande Parade

     La grande Parade

       un coup de Zodiac et  Patrice qui a fait l'aller et retour avec sa voiture et nous emmène chercher la remorque et la voiture.

    La grande Parade

      C'est la sortie de l'eau. Il y a toujuours les pressés et les plus rapides. les remorques bouchonnent sur la rampe.

    La grande Parade

     Les guitounes des pompiers, de la gendarmerie et de la croix rouge sont en train d'être démontées. Les zodiacs sont rincés avant d'être pliés sur les remorques.

    La grande Parade

      Kitty-ouan' est sorti de l'eau assez facilement mais  la base du moteur frotte et le support moteur en contre plaqué se fend  et s'arrache en craquant  dans un bruit qui fait mal au coeur. Il y aura du boulot avant de la remettre sur l'Erdre. 

     La grande Parade

     Mon équipage assure l'attelage  avant d'aller manger. Le resto sur la jetée du port nous accueillent avec un plat de moules du meilleur effet. C'est Patrice qui régale.

    La grande Parade

     Deux petites heures suffisent à ramener Kitty-ouan' à Sucé sur Erdre où nous le laissons sous bâche avant de repartir pour Paris.

    La grande Parade

    Le numéro 129 de la troisième flottille  est au repos. 

    Voilà c'est fini le "baptème de la grande bleue."

    Cette semaine du Golfe sous le soleil fut un moment formidable. Merci à tous ceux qui ont participé à l'organisation des réjouissances.

    La grande Parade

     

     


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        La nuit a été super, pas trop froide, pas trop d'élimination de liquide, rasé  et déssalé, bref le bonheur! 

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Se réveiller à l'aube ( 7 h tout de même, ca fait une nuit de 9 h ) se faire le café gentiment, le kitty-ouan' se dandine doucement sous l'action de nos poids respectifs, d'un bord sur l'autre, le pied quoi.

      Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      La lumière au lever du soleil est magnifique. Le soleil renforce la luminosité du blanc des coques.

      Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

        L'air, malgré une humidité relative importante, a bien ventilé les odeurs accumulées pendant 2 jours.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     C'est frais et dispo que nous hélons la navette pour participer au brieffing. Très court on passe entre Port Blanc et l'île aux moines pour franchir le goulet.

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

       C'est le dernier jour,  le jour de la grande parade.

       Au breeffing, le chef de flotte annonce que tous les bateaux dont les skippers sont en capacité de sortir du Golfe pourront le faire entre  11h et 14h30 afin de revenir pour l'entrée du flot et la grande parade.

       C'est donc aujourd"hui que Kitty-ouan' navigue sur la grande bleue.

       Rapidement, presque frénétiquement le rappel des équipages s'accélère et  les navettes sont prises d'assault. Nous attendons le troisième tour pour se faire embarquer jusqu'au Kitty-ouan'.

      Les Sinagos quittent leur nid avec au moins  10-12 personnes à bord.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Les voiles hissées nous tirent mollement dans cette brise matinale. La flotille des grands bateaux est partie tôt de Vannes et nous cotoyons les côtres qui avaient  défilé la veille devant l'anse de Port Anna.

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

       L'équipage est serein, nous passons les iles dont les noms sont de moins en moins ésotériques, presque reconnues avant de les doubler.

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     

     Nous glissons  devant ceux qui par faute d'un excès de tirant d'eau n'ont pu accèder à Vannes .

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.  

      Les thoniers  glissent doucement en s'aidant au moteur dans cette brise trop faible pour tenir les impératifs de passage du goulet de Morbihan.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.Kitty-ouan' sur la grande bleue.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.Kitty-ouan' sur la grande bleue.

       Kitty-ouan' sur la grande bleue.

        Nous admirons le "vol" du corbeau .... Le " Corbeau des mers" .....

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      °°°°(deuxième nom du cormoran). Ce "Corbeau des mers" qui avait mené les hommes de l'ile de  Sein au Général de Gaulle après son appel du 18 juin. Ces hommes qui ont repésenté le tiers des effectifs de l'armée naissante de la France qui continuait le combat... Là on devrait entndre la marseillaise .... 

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     Une attention en passant devant la petite chapelle de l'île BOEDIC ( enfin je crois) avant le baptème salé!

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Les misainiers crapahutent lentement  mais sûrement , la gestion du flèche laisse parfois à désirer. 

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      La meute se dirige vers Port Blanc, point de passage obligé.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     Les motonautes sont de sortie et passent avec nous les îles Logoden et Drenec 

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Accompagnés par de vieilles dames toutes pimpantes.  

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     

       Derrière la pointe du Trech et devant Port Blanc une forêt de mâts et de vergues  s'animent. Il est 10 h passées.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Une fois les invités embarqués les grands navires font route au moteur vers le goulet.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Une fois passé Port Blanc nous longeons BERDER  où un contrôle jumelle  nous fait dévouvrir les camions FR3 en bout de jetée. en train d'installer la camera pour le reportage de l'après midi.

       En descendant  pendant la grande parade, on se promet de revenir se faire filmer à la descente.

      Le Goulet de la Jument 'effectue à l'aide d'un courant molissant.

       

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

       Décidés à bien faire les choses, nous avons réinstallés la carte.


       Ca y est, on y es t !!!! L Le goulet est passé , on est sur la grande bleue. Tout à l'attention au spectacle des voiles , nous descendons plein sud en passant devant  l'entrée du Crouesty.

      Derrière nous, la sortie du goulet est déjà loin. Les cathédrales de voiles se disséminent sur une mer gris-bleue,  photographiées sous toutes les coutures des zodiacs et autres embarcations surchargées. La chaleur brumeuse de cette mi-journée estompe les silhouettes des grands voiliers.

      Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Vent de travers, calé sur ses rondeurs Kitty-ouan' trace sa route sur l'atlantique à 5 noeuds. ...  L'angle de la barre me perturbe et me fait me concentrer  sur le règlage des voiles.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

       Derrière la mer

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

    Devant la mer ......    

      Le bateau est "heureux" et le capitaine prépare une salade de fête. Nous mangeons en mer: salade de mais, thon, tomate et épices avec biscotte dans des bols ( cadeaux de ma femme). Une pomme et carré de chocolat avec le café. L'équipage n'est-y pas dorloté!     

     Les rencontres se succèdent.

      Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Kitty-ouan' sur la grande bleue.


    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Les vieux passent au vent....

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     des plus jeunes ....

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      

      A notre vent, puissant et rapide au débridé, un magnifique côtre sous foc et trinquette nous taille des croupières, SUPERBE!

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

       Le " Corbeau des mers" nous rattrape aussi  sous le vent. 

     Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Le " Corbeau des mers"  °°°°(deuxième nom du cormoran). Ce "Corbeau des mers" qui avait mené les hommes de l'ile de  Sein au Général de Gaulle après son appel du 18 juin. Ces hommes qui ont repésenté le tiers des effectifs de l'armée naissante de la France qui continuait le combat... Là on devrait entndre la marseillaise ....

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      

      C'est pas  le tout mais il faut déjà rentrer. Cinq miles tout de même sur la grande bleue.  Il est 13 h30 et il ne faut pas rater le début du défilé, le mélange des flotilles, la récompense suprême.

     

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

       Nous repassons le goulet avec le début du flot. Certains sortent encore en rasant les cailloux du goulet.


    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Les rives commencent à se couvrir  des short et tee shirt bariolés des spectateurs de la fête de la voile qui s'annonce.


    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     L'équipage s'affaire au pied de mât. Rapide et professionnel, il affale les voiles en des temps reccords, après ces 3 jours d'entrainement. Nous passerons au moteur et foc le goulet.


    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      La prise de bouée s'effectue sans souci et nous profitons du soleil et des arrivées en spectateurs attentifs.


    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Une famille de skellig vient s'accoupler autour de notre bouée. Un lougre, un sloop et un misainier montrent  l'étendu des gréments possibles de la gamme.


    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     Les marguerites fleurissent et enflent au fur et à mesure des arrivées des flotilles. Le point de départ, c'est ici.


    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      Les basques passent et repassent en ramant toujours énergiquement. Ils reviendront chez eux en racontant à leur admirateurs :" le courant de la jument c'est même pas du pipi de chaton basque". 

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      "Si si  regarde la voile bleue, c'est la "rieuse", le grand échalat à la barre, avec la casquette bleue, c'est Riguidel."

        Et bien non, la voile n°56 c'est bien la "rieuse", le guépard du bonhomme mais avec ses  80-82 balais, il s'est fait porter pâle. Le porte casquette nous envoie malgré tout des signes la main, fier peut être, d'avoir été pris pour le grand homme.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

      C'est la fête sur le port mais nous n'irons pas découvrir les animations, le timing nous semble un  peu juste avant le départ pour la grande Parade. Nous ne voulons surtout pas rater l'envolée des voiles.

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.

     

      14 h - Avant la ruée nous faisons des ronds dans l'eau entre les lignes de bouées et  la" Grande truie" qui délimite la zone de mouillage de l'anse de  Port Navalo

    Kitty-ouan' sur la grande bleue.


    FIN:  la suite " la Grande Parade"

      


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      Voilà nous avons suivi le sinago à liston jaune jusqu'à son repère.

     

    C'est la fête à Port Anna.C'est la fête à Port Anna.

      

    C'est la fête à Port Anna.


      Le service du port nous emmène directement au mouillage de l'autre coté du flot. Ce que nous considérons comme à prioiri un désavantage se révèlera une très bonne chose pour le spectable et nos oreilles dès les premiers éclats sonores de la sono de la fête.

     

    C'est la fête à Port Anna.

    C'est la fête à Port Anna.

      

    C'est la fête à Port Anna.

    C'est la fête à Port Anna.

     







      On  nous met à couple d'un vieux boston wailer entre  2 drascombes qui cabanent, un italien et un  anglais ou irlandais ( je ne voudrais pas me fâcher)  portant fièrement les couleurs.

     

    C'est la fête à Port Anna.


    et un skellig également equipé d'une cabane de toile.

     

    C'est la fête à Port Anna.

     

    C'est la fête à Port Anna.

     Nous sommes aux premières loges pour voir défiler les voiliers qui vont vers leur soirée "basque" à Vannes. Un superbe cotre a coque "CARIAD" se pavane et fait des ronds en venant nous narguer dans l'anse de PORT ANNA, est  bientôt suivi d'un ancien thionnier aux voiles de couleur et d'autres cotres impressionnants.

    C'est la fête à Port Anna.

    C'est la fête à Port Anna.

     

    C'est la fête à Port Anna.

     L'un deux vient nous narguer  et  mouille derrière les skelligs
     

    C'est la fête à Port Anna. un deuxième skellig vient cabaner.

       Les traces de la première journée sont là bien visibles; choc frontal ou grosse bouffée d'air nous ne le saurons pas.

    C'est la fête à Port Anna.

     C'est la fête à Port Anna.

     

     

     

     

     

     

     

     

      Après les rangements d'usage, il est temps d'aller à terre, la navette est rapidement disponible et nous rapatrie à la jetée où nous découvrons les alignements de la 3 ème flottille

     

    C'est la fête à Port Anna.

    C'est la fête à Port Anna.

    Les derniers arrivés terminent de ferler et ranger.

    C'est la fête à Port Anna.

    C'est la fête à Port Anna.

     

    C'est la fête à Port Anna.

    C'est la fête à Port Anna.

      Les dériveurs s'alignent sur la plage et les discussions indiquent que cette seconde journée fut putôt agréable.  

      Assis sur le port nous dégustons les assiettes d'huitres et un petit vin blanc sur une table conquise de haute lutte. Le soleil tape bien encore et nous profitons de ces instants ou la sono semble s'être mise au repos.  Nous arriverons même à manger correctement ente les différentes guitounes installées où, pour un prix raisonnable, le cidre coulerait presque à volonté.

     

    C'est la fête à Port Anna.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     La nuit tombe doucement et les équipages de semainiers ( skellig et drascombes) regagnent leur quartiers. Il est 21h ou presque. Tout le monde semble raisonnable.

     

    C'est la fête à Port Anna.C'est la fête à Port Anna.

       Nous installons la bâche d'eau douce. C'est en  maillot de bain que nous prenons motre première douche. Nous nous dessalons avec plaisir. C'est frais, d'accord et en fait pas tant que ça,  mais l'effet est extra. C'est envahi par un vrai bien être que nous débutons cette 3 ème nuit de cette semaine du Golfe.

     

    C'est la fête à Port Anna.

     C'est la fête à Port Anna.

     

     Un peu de lecture  et  10h30 extinction des feux.  Le bruit tenu de la sono de SENE nous parvient étouffé par la distance. On est bien là.


    fin ( prochains articles; " Kitty-ouan' sur la grande bleue" et "la grande parade".

     

     

     

     

     

     


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      5h25, je vous passe les effets de la bouteille de cidre d'hier soir.

      Vannes est tranquille et le port se réveille doucement .

      Peu de bruit de drisse le long des mâts en bois et le fond de l'air est frais.

      On reste au chaud sous le duvet en regardant une aube déjà bien levée par le hublot.

      "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

       Bientôt, le ponton bruit des premiers  pas. L'eau du port se couvre de ses premières rides de vent.

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      P"tit dej à 7h30 - c'est des malades je vous dis. Les Ebihens nous encadrent et l'humidité de la nuit déposée sur les listons commence à luire sous les premiers rayons de soleil.

     

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

       Si vous regardez bien cette photo, il y a devant l"Ebihen de droite un dériveur de bois vernis que l'on pourrait confondre avec un loup s'il n"était pas trop petit.

      C'est le bateau d'un homme célèbre," He bien cet homme, i'me doit la vie, sur la tête de  ma mère". Je lui ai prêté 2 m de bout  et du dynema en  plus pour faire tenir son mât qui partait en sucette à la suite de la journée d'hier que vous savez.

     Et si Môssieu, Monsieur Frank Roy me doit la vie , il m'a même invité  à venir le voir sur son chantier. Si , si c'est vrai c'est pas une "carabistouille du vieux port."

      Pendant que je me fais des relations, mon breton fait la vaisselle , et consulte la meteo .

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"



     





     

      

      Le breefing se déroule sous la tente basque devant un parterre de capitaines, clairsemé dont la moitié est hagard de fatigue, de sel et de barbe de 2 jours. Il y a eu du forfait dans l'air.

      Le chef de flotte n'est sûr que de l'étape de midi au port du  LOGEO  et du retour à SENE le soir. Chacun fera au mieux entre les deux... " la devise du jour allez-y gentiment prenez du bon temps".

      Patrice arrive avec la navette de Larmor Baden et l'hallali 

    est sonné rapidement . Tout le port s'anime joyeusement.

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

       Le port se vide par le fond et voilà un Belouga tout bois qui passe. Tient je ne les avais pas encore vu! Ils ont du aller plus vite que le Kitty-ouan' hier. Bizarre les belougas font plutôt partie de la 4 ème flotille. 

       "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     La meute des dériveurs déboule en rang serré vers l'écluse.

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      Les voiles sont hissées. La maison rose est passée au moteur ou à l'aviron, plus par faute de vent que par respect.

      "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

       

    Les ancêtres sont là. 

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"


     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     Les invités basques n'ont apparamment pas mangé la même "potée" que nous, 

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     les coups d'aviron sont énergiques.

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      Le Kitty ouan s'ébroue doucement vent arrière dans un vent faiblard.

      "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!" "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     

     




      Bateau et équipage sont tendus vers l'objectif,


     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

    Mais Yves, le breton, semble contrarié


     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      Patrice donne enfin le tempo:  aujourd'hui c'est décidé, on fait de la vraie nav...


     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      Un tendeur sur le capot du roof, permet de caler la carte de façon visible pour le barreur. Vu le vent prevu pour cette deuxième journée, nous devrions pouvoir suivre et la meute  et la route.  

      Une barque latine ou sarrasine nous met la pile

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

       Mais nous rattrapons un  micro croiseur gréé en ketch aurique qui doit  avoir au moins autant de surface immergée que de surface de voile.   "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

       Après avoir passé BOEDIC  nous faisons une boucle au nord de Drenec et descendons au sud devant les îles Logoden pour aller chercher le passage au sud-est entre l'île aux moines et Arz. 


     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      Nous passons à l'ouest de Piren en oubliant Monchiouse et un passage limite entre Piren et ce petit îlot, malgré notre tirant d'eau favorable.

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      Tranquillement nous allons oser le passage entre  Stibiden et la pointe de l'ours pour aller mouiller devant le Logeo. Nous passons presque le Roc'h vihan avant de comprendre qu'à l'ouest Gohivan nous avons dépassé le Logeo.

      C'est presque déçu de cette premère et si courte matinée que nous sommes pris en charge par les zodiacs.

      Nous abandonnons très vite  Kitty-ouan au près d'un Berny-cat à la superbe coque rouge.   "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

    pour prendre le ti-punch apéritif proposé sous tente et cornemuse,


     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     Nous commencons à nous habituer à l'absence de bruit sur l'eau et l'excès de décibels de la cornemuse jouée consciencieusement par ce bel athlète nous poussent à aller jouer les lézards

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"


    adossés au mur de la jetée, face à la zone de mouillage .

      "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     

     Bon ce n'est pas tout mais on est venu mangé. Les odeurs que le vent amène de la tente cuisine associées à la bonne humeur   des bénévoles

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    qui dansent et chantent, nous attirent. 

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      les prix sont très raisonnables et l'accueil très sympa ( merci à tout ceux qui ont donné de leur temps à cette organisation)

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      L'équipage se restaure et Yves retrouve de la vigueur et du moral  devant quelques galettes de pays accompagnées de cidre!

     

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      Nous sympatisons avec un couple de norvégiens

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     propriétaire d'un bateau bien sûr norvégien denommé "ELISABETH"


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     Ils sont très perplexes devant notre galette qu'ils semblent ne pas reconnaitre comme nourriture acceptable. Yves le breton qui parle anglais parfaitement et surout nettement mieux que moi , débute leur education culinaire bretonne. 

      Quant à moi je ne peux m'empêcher de parler italien (avec les mains) même en anglais.

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     La ballade sur la jetée nous fait découvrir un spectacle de chants marins 

     

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

    A cette quasi pointe sud du golfe, quelques touristes se mélangent aux équipages mais l'ambiance reste agréable et détendue sans la presse et la foule d'hier soir.

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

     

    Yves s'essaye à quelques portraits du violoniste du groupe de chant

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!" "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

    Nous déambulons quelques insants

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    et voici peut être le capitaine de la véloce voile sarrasine de ce matin .

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    avant de reprendre de zodiac et rerouver notre Kitty-ouan'.

     

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    C'est le départ pour Sene, la méteo est agréable le soleil donne mais le vent est moribond.

     retour à SENE

      Le vent se renforce un peu et c'est de façon plutôt agréable que la navigation de cet après midi ensoleillée se déroule.

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

      Nous nous retrouvons bord à bord avec  "Elisabeth" avec qui nous échangeons de grands signes.

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    Yves fait quelques photos d'art "marin" et mitraille la flotte


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      Nous croisons la flotille n°7 des bateaux de travail. nous cherchons à voir un peu le "Bel idée" qui en fait partie mais l'étalement des flottes et les chemins peu parallèles ne permettent pas la rencontre.


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    Betty-boop la caravelle nous remonte  au vent.

     

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"


      Nous discutons bord à bord quelques minutes avec les collègues de la 3 ème flotille qui naviguent aux alentours.

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      Un photographe au téléobjectif impressionnant  nous mitraille quelques instants. J'espère encore voir et récupérer les photos du Kitty-ouan' en mer avec toute la toile sur un site  mais  je fait chou blanc pour l'instant.


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     Le passage du goulet de Port blanc se fait au courant avec le moteur en sécurité.

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    Un flying fiveten nous décoiffe en pasant rapidement au vent.


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     L'arrivée à Port Anna se précise . Pour terminer l'étape c'est simple, il faut suivre le sinago.

     

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"


    C'est la fête à Port Anna.

      Nous repassons devant la  maison rose qui voit à nouveau mais quelques siècles plus tard un bâtiment norvegien devant ses murs. Les navigateurs aux manoeuvres ne sont plus les redoutables guerriers colons mais des invités de marque de cette semaine du Gole. Le " Norvegian girl"se prépare à acoster.

     

     Nous arrivons devant un alignement de Sinago, il y a  un nid là.

     

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"

    fin

    Prochain article : c'est la fête à SENE.

     


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  •   Que dire de la soirée de Vannes.

      Tout le monde était fatigué de la journée et la réception "basque" fut "décevante".

     Eh oui les rameurs basques étaient invités et la journée a du être rude. Mais bon, le golf de Gascogne n'est pas réputé pour être une mer d'huile et ce sont de rudes gaillards. De plus, ils avaient signé.


    De Vannes au Logeo et retour à SENE

     

      Une fois le Kitty-ouan' à peu près rangé et préparé pour la nuit, nous nous sommes un peu balladés et nous avons enfin pu découvrir  la flotille n°3  dans son ensemble .


    De Vannes au Logeo et retour à SENE

     

      L'ensemble des embarcations avait été réparti tout autour du bassin du port, quasiment de l'écluse  à la porte fortifiée  de Vannes où trônait  un thonier noir et blanc, le "Corbeau des mers' (deuxième nom du cormoran). Ce "Corbeau des mers" qui avait mené les hommes de l'ile de sein au Général de Gaulle après son appel du 18 juin. Ces hommes qui ont repésenté le tiers des effectifs de l'armée naissante de la France qui continuait le combat...

     Là on devrait entendre la marseillaise ....

     

    De Vannes au Logeo et retour à SENE

      

      Les grands voiliers semblent avoir été dispatchés dans les différents ports en fête, à titre d'attraction. Nous avons eu droit au galion portugais qui assurait les visites jusqu'à 21 h.


    De Vannes au Logeo et retour à SENE


        Donc la flottille susnommée n°3, qui s'aligne le long des quais,

    De Vannes au Logeo et retour à SENE


    est plutôt hétéroclite, entre  les vauriens de 90 kg  et  mon kitty-ouan" d'une tonne et quelques. A part les Ebihen on y trouve un Loctudy qui a à peu près le même look que mon Pirmil et  une foultitude de Skellig 2 du chantier PLASMOR. Le reste, ce sont les voiles avirons aussi dériveurs que variés.

    De Vannes au Logeo et retour à SENE

       Dommage, les autres nous ne les verrons que sur l'eau et de loin.

      Donc le soir c'était dîner basque et pour dîner  ce soir,  il fallait d'abord faire la queue pour récupérer  notre ticket, à l'entrée de la tente basque qui n'avait de "basque", que quatre ou cinq tableaux de déco "basque" et une vague odeur de cuisine pimentée, donc "basque".    

    De Vannes au Logeo et retour à SENE

      La queue s'étalait sur 50 metres à l'entrée de  la toile tendue et la foule des touristes non "semainiers"  tirant les enfants par la laisse et les chiens  par les oreilles ( à moins que ce ne soit l'inverse) s'accumulaient autour des vareuses fatiguées à l'entrée de ce goulet bruyant.

    De Vannes au Logeo et retour à SENE

     Un band orchestra meuglait derrière une ouverture  de la tente sur le port et tout le monde s'époumonait à raconter qui son dessalage, qui sa pointe de vitesse ou qui encore sa galère à se garer pour venir déguster un repas "basque" hors de prix...

      Pour les "semainiers", le ticket donnait droit à une "goulach basquaise", un jus de pomme  ou un verre de vin, un fromage et un gateau que je n'ai pas reconnu....la viande non plus d'ailleurs. L'ambiance semblait plus triste dedans que dehors avec le soleil qui déclinait sur le port.

    De Vannes au Logeo et retour à SENE

      Bon! Faut reconnaître que le ticket d'inscription était plutôt raisonnable et c'est l'intention qui compte. 

      Bref avec mon breton et mon normand on l'avait malgré tout, un peu sec au pays de la crêpe et du cidre. Autant vous dire que ce ne fut pas une soirée mémorable. Nous n'avions pas forcément envie de ce "melting pot" imposé après une journée comme celle-là.
      Patrice nous quitta rapidement dans cette insatisfaction pour rejoindre en car, Larmor Baden et son village de tente, à une heure de route.

      Avec Yves, le Breton, nous sommes allés passer la porte fortifiée de Vannes, en manque de convivialité, de qualité gustative et de calories à la recherche d'une satisfaction nécessaire et suffisante de nos papilles après une journée de mer. Cette première journée de mer du Kitty-ouan que nous devions fêter.

        La première crêperie, au détour de la première rue pavée, nous est apparue cent fois plus accueillante  et conviviale. Malgré le faible gradiant d'alcool du cidre, il a fait bon se remémorer cette journée.

        Nous avons bu du cidre et mangé des crêpes, Patrice a pu prendre une douche bien chaude , nous dormirons une heure de plus demain matin; 2 à 1 avant d'aller se coucher.

         La nuit tombe sur Vannes et les rares équipages qui dorment dans les bateaux se dispersent en chuchotant sur le ponton. Il était 22 h ... à 30 nous étions endormis avec de belles images dans la tête.

         FIN : article suivant :

     "Vannes-Logeo et retour à SENE, les bénévoles, on en raffole!"






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  • Après une soupe de poisson, un super paté-biscotte suivi de pommes du jardin, nous avons mis la "viande dans le torchon" pour la nuit.

    "Vannes 9°C au matin avec un ressenti à 6°C" qu'ils disaient sur méteo France.  

      Pétard!!!!  La nuit  fut  bien froide, on a du approché le 2°C voir le zéro au niveau de l'eau. 

       Malgré le duvet et une couverture j'étais transit. Une furieuse envie d'uriner m'a réveillé 2 ou 3 fois dans la nuit.. Le froid sans doute!  N'osant pas ouvrir la porte et laisser entrer le vent, je décidais de couper une bouteille de plastique en deux et de la remplir.... En passant le bras par le hublot, j'ai pu la verser dans la mer.....La "honte" ne dura pas longtemps car j'entendis bientôt mon breton faire la même chose.

      Au petit matin, 6 h 6h30, à peine quelques rides sur l'eau, à 100 mètres, la  Nébuleuse évite gentiment sur son ancre. 

    la boudeuse

     Seul le ronron de sa pompe de cale rompt le silence de la zone de mouillage.

       

    la boudeuse


      Les Ebihen  des 16 ou 18 pieds sont vraiment superbes. l'un des deux est gréé en vaquelotte ( avec un tape-cul). Une vieille-vieille caravelle vient s'accoupler à notre trio de bois lazurés.

     

    FORCE 6 après une nuit très fraîche


      IL fait frais,  mais  le pull marin ( il a bien 40 ans le mien) et le café bien chaud avec pain beurre ( beurre salé pour le Breton) et confiture ont le meilleur effet sur les bonshommes. 

     

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

       FORCE 6 après une nuit très fraîche

         

     Le service de rade nous emmène laissant le kitty-ouan' sur la bouée entouré des Ebihen (belge et allemand) et de la grand-mère.  


    FORCE 6 après une nuit très fraîche

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Le breffing et la remise des instructions de journée ont lieu à 8 h sur la jetée près des algecos qui sont le point de ralliement des capitaines.

     

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Les anciens de la "semaine "discutent des trajets de notre flotille n°3 et sont à l'aise avec noms des iles qui s'egrennent à la lecture du chef de flotte.

     Programme de la journée

      Le passage par la jument est prévu, pour ceux qui pourront...    C'est le jusant donc ca descend avec 4-5 noeuds au minimum de courant dans la passe de la jument.

      Avec le vent ça sera "quitte ou doubler" l'île de la Jument pour aller chercher l'île de HENT TENN puis passer à la pointe sud de l'ile aux moines et passer entre  BRANNEC et GOHIVAN et rejoindre enfin la cale de PEN RAZ et la plage de KEROLAN  à l'arrière de l'île d'Arz pour la halte de midi.

    première étape 

       Pour les bleus du Golfe ça flotte un peu mais l'ambiance est bonne. Bon on essaiera de suivre.

      Une régatte est prévue pour ceux qui se  sont inscrits. Tout le monde peut éventuellement y participer mais seuls les inscrits seront classés.

      Tout le monde admire un beau vaurien jaune retardataire en train de se préparer.

     

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      

        Les belges embarquent dans leur Ebihens, inquiets de la proximité du vieux vaisseau,"la caravelle" dont les bouts  d'amarrage sont aussi rigides et antiques que ses voiles.

      La nuit a été froide dans les hôtels de toile mis à disposition par les gentils organisateurs. Ils profitent de la chaleur du soleil naissant et de l'absence de vent:

     

    FORCE 6 après une nuit très fraîche


      La méteo, favorable, annonce du vent (force 3 à 5) et probablement avec un renforcement dans l'après midi, mais surtout et du beau temps. Super!

      

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

       Nous recupérons par la même occasion notre équipier Patrice ( le normand de Caen), près de la tente des organisateurs. Après avoir essayé le café d'accueil nous demandons au zodiac de service de nous ramener au Kitty-ouan' pour lui offrir un café correct.

     


      Patrice prend ses marques sur le Kitty-ouan' assimile rapidement mes retours de drisse au cokpit et les réglages de point d'amure de la voile au tiers ( également au cokpit).

     

    FORCE 6 après une nuit très fraîche


      Pour le foc il faut toujours aller au mât.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Si vous m'avez lu il y a quelques temps,  j'ai mis en place "un lazy-jack bag automatique de voile au tiers" !  En fait je le supprime dès la première montée , les bouts de 4 mm  sont trop épais  et glissent mal dans les passants et mon " ferleur automatique"? Je verrai plus tard .

     

      Les ebihen hissent les voiles

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

            et se glissent sans la meute entre un skeelig gréé en lougre,

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

     et un bateau norvegien. 

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

    Ca y est on est parti,


    FORCE 6 après une nuit très fraîche


     

     Les lunettes de soleil et les brassières sont obligatoires. La chaleur vient vite avec nos surépaisseurs matinales, mais nous gardons les gants pour l'instant.

      Protégée du vent de Nord-Est, par l'île de Berder, la meute des voiles se disperse comme un lacher de ballon. Le vent semble absent derrière les îles et le soleil sortant rapidement nous fait vite surchauffer.

      Le bateau commité passe au ralenti pour rejoindre le lieu de la régate.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Nous découvrons la flottile qui s'égaye tout autour de nous.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

    FORCE 6 après une nuit très fraîcheFORCE 6 après une nuit très fraîche

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Devant nous  le courant de la jument se matérialise. Dès que l'étrave  entre dans le courant, la déviation est brutale mais le 9.9 CV du beau frère assure pour notre tonne et quelques.


      FORCE 6 après une nuit très fraîche  

      FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Nous perdons  25° de cap et nous slalomons entre les embarcations plus légères qui dérivent encore plus brutalement.

       Patrice est au top de la concentration

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      le Breton aussi

    FORCE 6 après une nuit très fraîche


       Tout à la manoeuvre l'équipage supporte bien la chaleur mais le breton enlève une couche  et  profite de cette chaleur montant avec le soleil et s'allonge pépère au vent et rattrappe les froids degrés de la nuit.

     La déconnection n'est pas loin...

     " Allo Youston, on a un problème.... "   tout colle sur le bois. Partout ou j'ai passé la couche de PROTEC-PLUS le phénomène s'aggrave avec la chaleur montante . (Pas le temps de penser efficacement, on se protège le cul avec les coussins et des serviettes, on verra plus tard)

     Ainsi, même à la gite, "collé" au banc de cockpit par le fond de culotte, le breton ne risque pas jouer l'homme à la mer.

      De l'autre coté de l'ile Gravinis et Llenic la flottille prestigieuse des grands bateaux, la Recouvrance, le galion portugais et les 3 mâts étrangers, invités de la semaine, glissent lentement

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      et majestueusement derrière le tumulus et les menhirs donnant lieu à des superpositions photographiques intéressantes.

      voici une vedette à voile.

       flotille 3 mats

    ou encore une île à voile

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

     Nous croisons la flottile qui semble venir de Port Navalo. Les petites embarcations s'égayent devant la Recouvrance toutes voiles dehors ou presque.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

     FORCE 6 après une nuit très fraîche

           Les tacherons improbables parasitent déjà cette superbe journée.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

        De belles unités au roof vernis passent rapidement derrière nous.

     FORCE 6 après une nuit très fraîche 

       Nous contournons les petites iles  affrontant un courant que certain ne peuvent franchir qu'avec le moteur.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      La meute des dériveurs de la 3 ème flottile remontent avec ténacité et légèreté le courant derrière nous.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Après avoir passer BRANNEC  nous arrivons en vue de la plage de KEROLAN.  

    FORCE 6 après une nuit très fraîche 

    Les matelots ont faim et ils hument avec délice les effluves des barbeculs qu'un vent qui va crescendo, attise au bout de la jetée de PEN RAZ.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

         Ce ne rigole plus, il faut y aller. 

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

       Les dériveurs déjà arrivés s'alignent sur la plage de Kerolan.

       FORCE 6 après une nuit très fraîche

      L'ambiance  est sympa et une bande fait un boucan d'enfer en nous accompagant vers les grills.   

      Les barbeculs sont là, les tables sont toutes ou presque en plein cagnard et ça cogne. Les places à l'ombre sont chères.

     FORCE 6 après une nuit très fraîche

       Une merguez une chipo à prix raisonnable et quelques frites; nous sommes contents mais nous restons sur notre faim.

      Le retour au Kitty-ouan' s'accompagne d'un bon café.

      Le vent qui forcit m'incite à prendre un ris. La force 6 est atteinte à l'anémomètre et les rafales s'enchaînent à  7.

     L'après midi est extraordinaire.

     Le balai des zodiac de sécurité fut incessant. On parle de dessalages multiples, de colisions et  de fractures de bout dehors.

     Nous penserons tout particulièrement à la flotte des dériveurs qui ont rejoint courageusement Vannes au bout de plusieurs heures dantesques. Beaucoup de marins épisodiques ont  vu leur limite cette journée là.

      Malheureusement  pour vous , tout à la manoeuvre de cet après-midi venté, nous avons que peu de photos de cet après midi là.

      Nous avons très vite enlevé le ris au vu du très bon comportement en mer  du Kitty-ouan' qui gitait finalement très peu avec 3 bonshommes au vent. 

      La nav fut approximative, car nous comptions suivre un peu les autres. Mais la météo en a décidé autrement et l'éparpillement  puis l'isolement furent la règle.

      Nous sommes  allés nous perdre au fond du golf vers le passage du HEZO puis plein-pot nous sommes repartis au NORD-OUEST vers Vannes.  

     Sur ce bord nous avons chronométré le Kitty-ouan' à 8.2 noeuds au bon plein. ( Fier le capitaine) .

     Ca ne vaut pas les 9.3 d'un Pabouk-love pendant une semaine de cabotage vers Brest mais c'est pas mal pour plus 1t200.

     Les îles de BOED  et BOEDIC sont laissées à tribord pour enfin enbouquer le passage de Séné vers VANNES, la maison rose nous a vu vers 19 h .

     FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Nous remorquons alors un des derniers vauriens sur l'eau dont l'équipage épuisé nous a sollicité. 

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Nous arrivons enfin à VANNES après cette journée de mer passionnante. 

       FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Les mousses s'activent au pied du mât. Les haussières et les pare battages sont sortis .

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

       L'arrivée continuelle des bateaux de la flotille offe un spectacle de bazar organisé aux yeux des spectateurs.  Les zodiacs glissent d'un arrivant à l'autre pour leur assigner leurs places.

        FORCE 6 après une nuit très fraîche

      Nous retrouvons les Ebihens apparamment plus rapides que nous pour arriver au port .

      FORCE 6 après une nuit très fraîche

    FORCE 6 après une nuit très fraîcheFORCE 6 après une nuit très fraîche 

       Voilà donc la première journée de mer du Kitty-ouan' qui s'est très bien comporté, voile haute avec ce force 6-7. Rien n'a paru sous dimensionné et les bastaques ont parfaitement rempli leur rôle.

    FORCE 6 après une nuit très fraîche

     FIN    prochain article La soirée à VANNES et la traversée vers le LOGEO et retour à Port ANNA ( journée du 04/06/2011) 

     


     


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  •  

      Ca y est c'est le départ pour la Grande bleue.

     

      J'ai fait les courses à midi: il va faire chaud, très chaud donc il faut de l'eau. Je charge 3 packs de 9 litres d'eau et 6 litres et demi d'eau citronée des bicsuits et des jus de pomme, je regarde le rayon alcool ( du rhum??) mais ce n'est pas raisonnable.... j'ajoute du café - l'expresso en en barette ("PUB") , j'aime et c'est facile à utiliser. Des sachets de capucchino, du thé, des sardines et des patés des marins et des iodés divers de la Belle Iloise ("PUB") ( une petite soupe le soir, ca fait du bien) et du pain aux céréales qui se garde facilement  3-4  jours.

      (Je ne suis même pas subventionné ...)

     Je passe à "Déthalcon" pour compléter le gaz, une couverture de survie (un équipement sécurité à 2€, c'est fou les prix pas chers parfois quand c'est obligatoire)  et trouver un container étanche de petite taille pour les téléphones et les papiers.

     Je tombe sur une "bourriche" en bâche, de 20 litres qui suspendue sur une drisse permettra de prendre une douche ou tout au moins se déssaler, super. 

      Yves, le breton de Nancy, un ami de longue date,  m'a retrouvé hier soir. Breton de la terre, il rève de dormir sur un bateau. En attendant il dormira cette nuit à la maison. Nous partons à 6h30 après avoir chargé le matos. 


      Patrice, le normand de Caen qui avait mis une annonce sur la bourse des équipiers de la Semaine du golfe, partira de Caen vers 15 h cet après midi. Sa voix posée m'avait tout de suite plue et nous avons sympathisé par mail interposé en attendant de se découvrir. IL est capitaine d'un cormoran. ( chantier ACCF).Il nous rejoindra pour la mise à l'eau au Port de Larmor Baden, s'il arrive à l'heure. 

     

     

                                

      Après un déjeuner succint nous embarquons dans la 605 tout le bardat et décollons rapidement pour passer le bouchon des travailleurs qui déboulent sur le périphérique dès 7 heures du matin en général.

     la cantine et le matos

     

      La route est belle, le temps au mieux de ce qu'on peut souhaiter. un peu frais mais  bon. 

      "   9°C le matin a Vannes avec un ressenti à 6°c"  dit Méteo France . Il va faire froid  mais avec les duvets et les couvertures, la soupe et le café ça devrait aller.

     Le petit dej' en route avec un copain est toujours un bon moment .

     

     

                                               ******************

     

        La 605 nous fait quelques frayeurs puisque depuis plusieurs mois  le moteur a des ratées et des baisses brutales de puissance.

     Le voyant moteur s'allume aléatoirement semble t'il et  ce problème , le garagiste a du mal à le circonscrire. Les essais de changement de pièce  se succèdent  mais comme Peugeot ne fait plus les pièces de 605, elles sont difficiles à trouver. 

      Pas de tractrice, pas de Kitty-ouan' sur la grande bleue, j'étais vert..)   La pièce est arrivée hier et j'ai pu la récupérer. Tout semble fonctionner à merveille le timing est respecté.

       Je guette anxieusement le voyant moteur qui me tarabuste l'esprit depuis 2 mois. Il reste heureusement muet.

                                  

                                                                    ****************** 

      Le Mans puis la rocade d'Angers, on fait gaffe au radar avant le tunnel, je me suis fait prendre il ya 1 an à 95 km/h, dur dur moins 1 point  je viens de le récupérer.
      Nantes arrive, on sort à Carquefou direction Sucé sur Erdre. Il est 10h30. Enfin le parking du Kitty-ouan' au bord de l'Erdre.

     Laretraite du Kitty-ouan'

    On atelle, on charge, on équilibre.

     La mise à l'eau de Kitty-ouan'l'attelagel'attelage

       Nous décidons d'aller faire le plein de la nourrice et du jerrican à la Chapelle sur Erdre, au centre commercial.

       Ca roule et là le rond point juste avant le centre commercial, la catastrophe , perte de puissance le voyant moteur s'allume. P....N de M...E. 

     

      Dans l'angoisse on fait le plein des nourrices et de la 605. On repart anxieux et déjà le moral dans les chaussettes envisageant déjà une descente de la loire si on ne peut pas emmener Kitty-ouan' dans le Golf.

     Le voyant se rallume sur tous les ronds points et les virages à gauche... Il y a un Peugeot a Carquefou  on y va. C'est peut être le moment de faire le diagnostic puisque c'est tout frais.

     

      Le patron du  Peugeot de Carquefou voit arriver l'attelage et vient admirer Kitty-ouan'. Il est midi mais il accepte très gentiment de passer tout de suite la 605 sur l'ordinateur diagnostic: encore une fois chou- blanc, aucun signalement de panne, c'est un défaut fugitif. Après discussion sur les dangers pour le moteur, le patron nous rassure ; à priori si aucune panne n'est signalée c'est que franchement ce n'est pas grave, irritant certe mais pas grave. 

    Après discussion avec le breton la décision est prise, on tente. On ya , on a pas rêvé et préparé tout ça pour rien.


      En route.

     

      Nous récupérons l'autoroute rapidement et embranchons la route de La Baule et de Vannes. Après les virages menant à l'autoroute et les multiples et désespérantes pertes de puissance, la ligne droite semble résoudre le problème: le voyant ne brille plus que par son absence.

      Le moral remonte rapidement. nous tenons le 90-100 sans forcer, au delà ça commence à danser derrière.

      Nous avons le temps  il est  13 h et seuls 135 km séparent Kitty-ouan de l'eau salée.

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      Arrivée a Larmor-Baden, les Gendarmes aux points stratégiques, font la circulation et lèvent le pouce devant le kitty-ouan'.

       15h30 l'accueil est parfait nous sommes guidés vers la cale ou la file des attelages s'allonge. 

    Nous prenons notre place. Le soleil est de la partie et malgré un vent un peu frais il est temps de préparer  le Kitty-ouan' à la caresse salée.

        le fille d'attente

     

    la filed'attente

     

       


      Les Touristes et promeneurs passent et repassent devant la file des canots, caravelles et vauriens tous plus pimpants les uns que les autres. Le Kitty-ouan' voit encore une fois les curieux et admirateurs s'arrêter et discuter . Les questions fusent " C'est quoi comme canot ? Il a au moins  50 ans ...!!.  Non; non  c'est un Pirmil 5.50  il n'a que 3 ans ... Le patron est plutôt fier de l'effet produit. 

     

      1H 30 de préparation du canot (mâtage, bout dehors suivi du chargement de la cantine et des réserves) et de la remorque pour la mise à l'eau.

     

     Ca y est, il est prêt. Le drapeau flotte à la poupe.

    La mise à l'eau de Kitty-ouan'

    Nous récupérons le programme, les papiers dans la guitoune adéquate.

    le numéro ( 3-129 : numéro 129 de la flotille 3 ) , c'est nous.

    la 605 est en marche arrière, c'est là......

     

    La mise à l'eau de Kitty-ouan'

      Le responsable de la mise à l'eau sur la cale, lance un " He c'est un beau bébé" qui me va droit au coeur.Le gouvernail touche enfin l'eau salée. 

    La mise à l'eau de Kitty-ouan'

      Ca coince , mon bébé ne veut pas descendre de sa remorque, malgré les roues de la remorque complétement dans l'eau.

    La mise à l'eau de Kitty-ouan'

     

      Mince! j'ai oublié d'enlever les derniers rouleaux et les dérives coincent dessus.   

       Je remonte de 3 mètres, vite la clé de 17 et j'enlève vite fait ces foutus rouleaux. Je recule et freine brutalement: le Kitty-ouan' se jette dans l'eau.

      (c'est une technique que j'utilise quand je suis tout seul, le Kitty-ouan' étant attaché à un long bout sur la remorque ou sur la rive. En général j'ai le temps de remonter la remorque hors de l'eau et de recupérer le bout.

     


      Là, les hommes de cale récupérent le Kitty-ouan' et le parquent sur coté de la jetée. Je vais garer la voiture et la remorque sur le parking. Je visualise un tuyau,  j'en profite pour rincer généreusement mes roues, j'espère que ça suffira.

      Je démarre le moteur qui ne veut rien entendre avant que je pense à mettre le starter, le stress sans doute.

      Note mouillage nous a été assigné et fier comme  un "bar tabac"

    La mise à l'eau de Kitty-ouan'

    nous nous dirigeons vers notre bouée où 2 canots ( des Ebihen  16 ou 18 (Francois Vivier ) nous attendent sagement au coté de voisins célèbres.

    les voisinsles voisins

     La Nebuleuse  ( un cotre de 1948 - environ 90 tonnes dont 30 de plomb en lest) et un Triaskell , vaisseau amiral des chantiers Plasmor de Vannes)

    Le temps de nous installer et de ranger notre paquetage le service de rade nous raméne à la cale pour l'apéro d'accueil.

     leservice de radel 'apéro

     Apparamment le normand s'est fait prendre dans les bouchons et nous nous sommes donnés rendez vous sur le parking de la cale pour le lendemain matin à 8 heures. Il dormira dans les villages de tentes prévus pour les équipages ne pouvant dormir à bord. 

     Nous allons ranger la voiture et la remorque sur le parking à 1 km prévu à cet effet.

    la flotille n°3on y est

      Ca y est on y est.... il est 21h30 , le service de rade nous ramène sur le kitty-ouan pour notre première nuit à bord.


    La suite au prochain article :" Force 6 après une nuit très fraîche"

          


     



     


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