Tout le monde  connait  PICHAVANT, tout au moins le CORSAIRE PICHAVANT. Souvenez vous  le Corsaire, tout bois vernis, présenté au salon nautique, il y a 3 ou 4 ans ... 2008 probablement. Il était au même prix que mon pirmil ou presque ...23000 €.

Le chantier spécialiste du CP EPOXY montre encore une fois que CP EPOXY peut être mis à la sauce hauturière comme  les RM.

C'est pratiquement un "tourdumondiste" que le chantier présente depuis 2010. 

  Une gueule de baroudeur avec ses bulles latérales et son avant "tronqué".

  D'accord ce n'est pas une caravelle. Les photos du bébé en plein effort, le brion hors de l'eau au largue montre ses envies de grand.

  En prenant en  main  le stick d'une des deux barres  on se prend a rêver d'horizon courbe. "We can do it!!!"  Ca pourrait se faire ,  une petite transat la dessus. Il est incoulable et avec 410 kg de charge on peut aller  loin, loin  loin ...

  On monte dessus: ca ne bronche pas, ça ne grince pas,  c'est du beton. comment cela ne peut peser que 625 kg?  

  L'intérieur est du même tonneau pas de fioriture du costaud. un peu alambiqué pour les grandes tailles mais ca passe.

  Tout est là pour passer 20-30 jours de traversée.

 Imaginez; force 6-dehors, tourmentin et 3 ris dans la gand voile. On trace dans des vagues de 4 à 6 mètres qu'on dévale sans peur... Vue directe par la bulle sur le grément. On s'en fout c'est étanche et incoulable....

 Tout sur l'aviateur  5.70 sur le site du chantier

 http://www.pichavant.com/aviateur

 Cela fait 2 ans qu'on entend dire que c'est le "muscadet nouveau".

 Qui sait?

FIN

 Tout le monde garde une certaine nostalgie de ses premières navigations. Pour moi  c'était à la Grande Motte dans les années 66/68 après un début en Optimiste, je suis passé rapidement à la caravelle.

  Elles étaient peintes en beige, les bancs le mât la dérive vernis comme il se doit.

  Quand j'ai vu la caravelle présenté au salon, un vieux fond de souvenirs est remonté.

  J'avoue j'ai un peu honte je n'ai pas noté de nom du chantier qui présentait cette caravelle. Elle est superbe, surtout sous cette vue d'aviateur.

Je ne me souviens pas d'une poupe pontée comme ça .

  Un des souvenirs qui a resurgi c'est les batailles de seaux et d'écope ainsi que les dessalages ( apprentissage nécessaire) pratiqué dans le petit temps, le trop beau temps et les fins de stage. Cela fait donc pas mal de temps en méditerranée

  On remontait la caravelle à flot  au seau de 10 litres. On faisait des concours de ressalage. La caravelle étant pleine d'eau, il fallait la vider plus rapidement qu'elle ne se remplissait  par le puit de dérive.  

 Bon pour finir la séquence nostalgie, le site de AS caravelle

  http://www.ascaravelle.com/ 

FIN 

  Gilles Conrath, charpentier de son  état et responsable du chantier de Paimpol,  reprend ici la tendance générale qui est l'abandon du bois  pour la coque  et l'association ballast et dérive métallique. La coque garde toutes ses qualités marines et de régate, de son origine pour proposer une unité traditionnelle qui ne rime pas avec "1 jour de navigation et 10 jours de maintenance".

  Le chantier   ( http://charpentiers-marine-conrath.com/monotype-de-brehat.html propose ici un canot navigant bien et rapidement entre les cailloux et si par hasard il y allait sur ces cailloux tout est prévu pour le protèger. Il n'est  pas indestructible mais c'est un petit costaud.

  La capote, à "l'anglaise" protège de l'humidité ambiante et  peut même abriter une accompagnatrice "tout temps" motivée ou même le barreur qui gérera la barre avec des renvois de bouts. La barre sur ces quilles simili longues étant très docile.

 Le chêne qui équipe le cockpit  se marie avec un équipement haut de gamme Harken.

  Les taquets à foison parsèment  l'intérieur  et les francs bords,on peut l'accrocher de partout .

   Deux coffres pouvant fermer à clé épaulent le puit moteur. Le moteur dans le cockpit évite de se casser le dos sur le tableau arrière tout en gardant l'esthétique. Un 5 CV  suffit grandement  à la manoeuvre.   

 Un foc  sur balestron  autovireur garantit également une manipulation aisée par un seul marin. On peut aller à la pêche tout seul.

 Au final un  très bon et joli petit  canot pour se faire plaisir sur tous les plans d'eau où vous voudrez bien emporter ses 450 kg tout équipés.

La video du monotype sous voile    http://filz.fr/szz48ehttp://filz.fr/szz48e                               

    FIN

  La famille VIVIER  a beaucoup fait pour la plaisance bretonne et  donc  française avec  ses vraies fausses répliques de canot  voile aviron et les autres.

  Le père est architecte et créé des plans régulièrement en reprenant les formes d'ancien canot de travail et en les adaptant au gout du jour.

             Voir  son  site  http://www.francois.vivier.info/

  Le fils a créé le chantier ICARAÏ pour  réaliser les plans du père.

              voir le site http://www.icarai.fr/.

  Pour les avoir regardés despuis 2008 et pour les avoir côtoyés (les 16 et 18)  pendant la dernière semaine du Golfe, je sais qu'ils sont  superbes, mais celui présenté par le fils Vivier sur le stand ICARAÏ est ( encore) sublime dans sa robe noire à franc bord bleu.

A Paris, le port du chapeau de "navigation familial règlementaire"  caractéristique de la famille n'est pas obligatoire, mais l'empathie est là avec l'assurance de voir sa production déclencher des regards  admiratifs.

 Les visiteurs caressent et flattent le bois et admirent l'intérieur d'un bois naturel réhaussé par les vernis de certaines pièces. Le sourire en dit long sur le plaisir, du simple  fait,  de regarder. Le plaisir du toucher, on ne le retrouve pas sur tous les stands.

  Les coudes posés sur le liston beaucoup de ces visiteurs s'imaginent  déjà  à la barre de ce petit cotre pimpant.

La barre vernis  et la barre d'écoute luisent sous les spots.

 Le ratelier en bronze, à l'ancienne, surplombe le semi-pontage avant peint à l'époxy. Le balast et la dérive augmentent  la facilité de tenue en mer.

 Les photos sous voile sont à découvrir sur le site de François Vivier .

http://www.francois.vivier.info/albumsfr/Petits%20voiliers%20transportables/ebihen_16/index.html

  Il faut voir aussi le 18 pieds.

FIN

  Le chantier ACCF ( créé en 1996 ) en  pays bigouden a été fondé sur le fond de renommée d'un chantier cinquantenaire, le chantier Cariou. La gamme s'est étendue progressivement débutant avec le Skiff des Orcades suivi par le Loctudy puis les cormorans, le petit, le grand puis le grand à cabine, le loctudy semi ponté et enfin le K10.

  Quand je l'ai vu sur le stand, superbe dans sa robe bleue et pontée d'acacias brillant. Vraiment ça attire l'oeil.

 On dirai un cabriolet de la belle époque du même niveau que les hors-bords italiens. les RIVA.

"Le bois d'acacias a été infusé sous vide par de la résine ou du vernis bicomposant" pour donner cette finition qui devrait limiter les entretiens de bois pour les futurs propiétaires.

C'est presque un RIVA à voile. Une carrosserie à l'italienne.

 Une épure moderne avec le touche classique noble du bois . Le teck sobre et élégant.

 C'est un peu dans la mouvance des code zero, aussi épuré mais nettement moins cher. celui qui veut un day boat de facture moderne, c'est celui-là , pour 40000 € il est à lui.

 Pour dormir il faudra se tasser un  peu.

La barre superbe en teck travaillée et ajourée

Et pour finir un très beau bulbe torpille en bout de dérive ( 1.20 m) qui descend avec un palan fixé sur la bôme et qui se relève pour arriver sur la plage; on "beacherait" presque.

 SUPERBE ce sont peut être les premières photos du K10 sur la toile.

En fait non,  il y a les photos du chantier  lors de l'installation du K10 sur son stand du Nautic. A voir sur le site ACCF où on peut retrouver le chantier et sa gamme( www.accfmarine.com)

FIN

 L'an dernier,en passant du coté de Saint Malo, j'étais allé voir le chantier  dans son nouveau domaine de Saint Briac.

 Il y avait un Stirven en construction et le charpentier en teminait le  capot coulissant.

  Il est grand, Pierre-Yves de la Rivière, et toujours disponible sur son chantier. Il m'a reçu avec gentillesse et fait visiter son domaine.

 L'année dernière il y avait un Béniguet à coque verte et cette année,  le Stirven présenté a une belle livrée rouge et un pont latté jointé. IL côtoit un bounty nouvel arrivé dans la gamme " Grand largue" canot facile, à tout faire et surtout se ballader sans contrainte.

 Ce n'est peut être pas un bateau aussi "bijou" que ceux de Franck Roy . mais il a de la gueule son pont latté. Les vernis sont mats, l'ensemble est moins clinquant.

 Sur son stand, derrière ses lunettes, il domine d'une tête ou presque ses clients potentiels et joue habilement d'une tablette pour présenter la gamme de son chantier.

  Le lattage de pont peut être fait de différente façon , ici le tops niveau de finition avec le suivi de la forme de coque. Pour limiter le coût une finition contreplaqué peint est proposée.  

 Voilà donc  le Stirven dont une quarantaine d'exemplaires navigue et se tire régulièrement la bourre dans le Golfe du Morbihan ou en Bretagne nord. Pendant la semaine du Golfe 2012 , ils étaient la plupart du temps devant tous les autres canots. Ils font souvent la gigue à des unités dites de "régate" avec cabone à tous les étages.  

   Le deuxième bateau présenté est fabriqué en infusion sous vide  si j'ai bien compris lors de ma visite au chantier à Saint Briac.

  Facile à mettre en oeuvre à naviger surtout à entretenir, c'est un bateau

Tout simple ; voile au tiers baumée, ça se drive comme une bicyclette

 Tout bien sûr sur le chantier http://www.grand-largue.fr/

FIN

C'est le Nautic.

Cette année j'ai pris 3  jours  pour me ballader dans  les allées.

J'ai fait le tour des bateaux sympas sur lesquels il me plairait de naviguer et  la plupart étaient plus ou moins regroupés dans un rayon de  100 pas .

J'ai cherché aussi à acheter les fournitures pour la réfection du Kitty-ouan'. -10 %  ça compte.

j'ai pu également discuter avec des charpentiers  "marine" et poser des questions sur mes soucis de bois et la manière de prendre les problèmes.

Premier bateau   le Pabouk love d'Antoine Carmichael.

  Vraiment il est trop beau et il a une gueule pas possible, ce petit catboat. Il est né des rêves de Catboat américains d'Antoine Carmichael. Les images d'Hopper lui trotte dans la tête ( il y a une expo à Paris qui montre quelques uns de ses tableaux). Ces catboats, on peut les voir sur

  http://www.chesapeakecatboats.org/TheCatboat.html

Il a d'ailleurs la photo qui suit ( http://www.artliste.com/edward-hopper/lame-fond-393.html)  traine sur les banquettes de son pabouk d'expo entre le saucisson et le cubi de rouge.  

  Voilà un petit tour extérieur :

Bon la capote à l'anglaise de face c'est pas terrible mais efficace au port où on double la surface de vie.

SUPERBE de simplicité . tout peut se faire  tout seul, la mise à l'eau, le mâtage ... la prise de ris  et on ne va jamais à l'avant de son bateau en mer. Le mouiilage de l'ancre se fait également du cokpit ( faut l'avoir préparer un peu mais sinon, facile!)

 Antoine ne livre pas son bateau sans  formation à la manoeuvre  et c'est une invitation à une sortie collective. Chaque mise l'eau donne lieu à un petit rassemblement, plutot sympa comme coutume.

Je passais par là  et la sortie du saucisson s'est faîte naturellement, il était  11h30. Le temps de trouver des verres et un couteau , 5 personnes se sont retrouvés dans le cockpit  et moi à l'intérieur.

Les coussins de flottabilité sont glissés au fond des couchettes. globalement on peut dormir à 4 copains en se tassant( en supprimant les cousins de flottabilité). Un couple et deux enfants c'est super. Sinon un couple d'amoureux ou 2 copains en  ballade, c'est formidable.

vous voulez des videos sympa

( http://gliksman.perso.neuf.fr/pabouk/index.html)

 et tout sur le pabouk

  http://gliksman.perso.neuf.fr/pabouk/pabouklove.html

Pour terminer  il y en a  22 qui naviguent 2 en préparation/ commande.

Antoine Carmichael en fabrique 4 par an.

A voir absolument.

http://videos.tf1.fr/jt-we/naviguer-sans-se-ruiner-c-est-possible-6857283.html

Il est tout seul dans son chantier et ca lui plait  à Antoine.

FIN

Réparation et rénovation/ponçage des taquets en teck

Et voilà des taquets  tout neuf

  Les aillettes  collées également à la résine  et  consolidées par du contreplaqué imbibé de  Rustol  et couvert de résine .

Quant au capot de roof ma première idée était de créer  deux zones; une zone " puits de lumière" et une autre  pour   glisser un panneau solaire  pour recharger la batterie. mais les calculs de poids ( panneau solaire et  plexiglas  environ 7 kg) m'ont fait reculer.

 Donc  ca sera un puit de lumière complet  avec  un plexiglas de 6 mm fumé.

 "Des petits trous toujours des petits trous". Pourquoi des trous plutôt qu'une ouverture; ben je ne sais pas, mais cela m'est apparu nettement plus "diza--gne". Peut être qu'en cas de grosse canicule cela limiterai l'entrée de la chaleur... Six fois sept, ça fait 42 trous à la scie cloche

FIN provisoire

Un  autre hiver de bricole commence , mais cette année ce sont les douze travaux d’hercule ( excusez du peu)

 1/ Réfection du gouvernail  

•  Réfection totale du gouvernail: ponçage gelcoat et antifouling
•  Pose d'un aiguillot et fémelot supplémentaire

 2/  Réfection du mat

•  Consolidation par bande de résine de verre comme  "AVELIU"
•  Réfection pied de mât
•  Allègement tête de mât

  4/ Réfection du pont

•  Enlèvement du Protec plus  rabotage ponçage
•  Lasurage

  5/ Réfection du roof

•  Ponçage fin et  polish 
•  Pose de main courante supplémentaire- Création d'un support de mât amovible se rangeant en avant du capot de roof  

  6/ Réfection cockpit

•  Réfection des capots de sol de cockpit +  étanchéité  des coffres 
•  Modification des assises du cockpit (éventuellement) 
•  Création étanchéité amovibles des puits de dérive 
•  Comblement des surfaces planes par CP marine pour mettre au même niveau les planchers  et le fond des équipets de cockpit
•  Rehausse définitive de 2 cm positionnement moteur
•  Ponçage et Peinture polyuréthane de tout le cockpit
•  Dépose et repositionnement des supports des taquets coinceurs des bastaques

   8/ Réfection coque

•  Ponçage et antifouling coque
•  Grattage ponçage dérive

  9/ Cabine

• Peinture coffre avant WC chimique
• Déplacement de la batterie (éventuellement)
• Cale des coussins sous équipets 
• Coller sangle ou  fixer charnières pour mouvement des couvercles de coffre et percement pour bonne préhension
• Création rangements entre les 2 équipets avant. 
• Collage de bande liège de 1 cm épaisseur ( antiglisse des coussins)
• Peinture polyuréthane plafond cabine et lasurage bois
• Peinture dessous  dessus (polyuréthane) du  couvercle de coffre avant

  10/ Création banc amovible à positionner sur glissière porte roof

  11/ Réfection capot de roof

•  Création rangement dans capot pour panneau solaire
•  Création d'un passage de lumière sur la moitié du capot de roof (ajout plexiglas)
•  Surélévation de 5 cm de la hauteur pour modifier le positionnement des compas de roof

   12/  Pose  chaumard sur liston avant droit

  Voilà le Kitty-ouan est  sous abri dans l'atelier d'un ami. Il est réparateur d'engins de chantier, spécialiste de la soudure des bulldozers et les boites de vitesse de pelleteuse n'ont pas de secret pour lui.

   C'est ma référence question "tenue ou solidité" de matériel ( marin ou pas ) , Il m'avait aider ( il avait presque tout fait)  à fabriquer la barre d'écoute en Bronze.

Etat des lieux: il était si beau au départ. Finalement, c'est peut-être bien, un bateau blanc....

C'est parti  on démonte:

  A bout de 3 heures de galère les équipets de cockpit sont dévissés. Les vis sous les tapons sont parfois très difficile à avoir.

J'ai cassé une des "ailettes de soutien" du tableau arrière. Ca se répare.

 Il reste les filoires de foc un peu mastoc ( montés par le chantier) , les vis ne sont récupérables et 2 cadènes de fixation de point d'amure de gande voile.

 Volà un cockpit nu.

FIN