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Par zillibu le 17 Décembre 2013 à 20:04
Que dire de ce Nautic 2013, un peu moins de monde dans les allées peu de queue devant les escaliers tendus de velours au bas de grosses unités.
Deux animations, "Accrovoile" avec ses trois mats dressés avec leurs haubans et marches pour grimper dans ces hunes artificielles et bien sur la piscine avec la tyrolienne à moteur pour faire surfer les jeunes. le dernier jour de grosses fuites se sont déclarées et on pataugeait allègrement dans 2-3 cm d'eau dans l'allée devant.
Ah oui un bus Jules Vernes qui faisait surtout penser à Mad Max
et TARA TARI en toile de jute+résine ( Bangladesh)
Beaucoup plus de monde sur le stand Hobie cat, incontournable avec ses 20 modèles exposés ses 5 télévisons et sa musique. De même dans les allées des planches, de paddle et autre surf, du monde de la musique du bruit mais là peu de fumeur...
Penduick II en super état, mais à chaque fois, pas plus de 4 ou 5 personnes sur les marches pour toucher le graal.
Oui oui, mon ressenti de mes 4 visites est une certaine morosité sur les stands, ceux que j'ai visités, les petits chantiers surtout.
Le Stirven 19 trônait au coin de la surface d'un " petit salon" qui faisait un peu "village bois du pauvre" comparé aux surfaces dédiées aux petits chantiers, il y a quelques années .
Un peu plus loin Plasmor avait cassé sa tire lire en présentant la totalité de sa production, kayaks compris, sur près de 150 m².
L'aviateur 5.70 ( chantier Pichavant) est revenu montrer ses bulles à la Tabarly
A voir en video ses pointes à 9 noeuds sur la route des glénans
http://www.youtube.com/watch?v=vRwTvy8kd6U&feature=youtu.be
Suit le chantier ACCF qui présentait tout de même un superbe cormoran vernis
et son Y10
Combien en avaient-il vendu depuis l'année dernière, je n'ai pas osé le demandé. C'est sûr, les bateaux sont plaisants à regarder mais combien les achète. Pas beaucoup d'information dommage .
Et juste après, Espace-Vag et ses Ikone avec l'impression de robustesse qui se dégage toujours de l'original.
Est ce rentable d'avoir à en fabriquer 1 ou 2? L'importance c'est la cohérence de la gamme et sa mise en évidence. Il est encore plus sûr que de n'avoir à montrer qu'une infime partie de sa production est très probablement frustrant.
Dommage, la direction du Parc des expositions devrait mieux tenir compte de ces petits chantiers français.
Ce sont eux qui font venir les visiteurs non acheteurs mais qui pourraient acheter sur une coup de coeur. l'avenir est au bateau qu'on sort et rentre facilement sans avoir besoin de place de port.A quelques 150 €/m² hors frais de raccordements électriques informatiques ou téléphoniques, c'est hors de prix. tout au moins excessifs pour les petits, compte tenu du manque de soutien des médias.
Les revues bateaux sont la plupart du temps décevantes, malgré leur dénégations et leurs rares articles sur le petit cabotage et les petits chantiers.
C'est qu'ils nous assènent de grandes vérité :" Construire un bateau de moins de 9 mètres n'est plus rentable... Il faut aller loin pour trouver des prix de main d'oeuvre raisonnable... la Tunisie le Maroc la Pologne au tarif mensuel de 300€ t'es très bien payé...
C'est vrai, un salaire décent et des prix d'exposition tirés vers le haut, ça bouffe le bénéfice de production d'un bateau ou deux en fonction des chantiers... Les chinois commence à importer leur production... La production des bateaux blancs de plus de 9 mètres ne sera plus rentable bientôt non plus. DUFOUR est dans le rouge et reçoit des soutiens financiers régionaux conséquents ... ( pour 400 emplois et un savoir faire qu'ils disent). Surtout pour une capacité de production démesurée par rapport au marché. Il y a bien quelques HEC à leur tête. Mon père disait :" HEC = Hors d'état de comprendre"
Les petits devraient avoir des médailles et des subventions pour le maintien du savoir faire et des emplois.
Icarai et son bel Ebihen 16 à coque noire ( Nautic 2012) , le Pabouk Love et le saucisson-sourire d'Antoine Carmichaël ne sont pas venus non plus cette année.
Les anglais ont débarqué avec un superbe Cornish Carbber de 22 pieds
et un Swallowboats ( Baycruiser 23) à voir sur le site,
C'est anglais marin et tout et tout mais le ticket d'entrée n'est pas donné pour du cabotage.
(http://www.swallowboats.com/our-boats/cabin-boats/baycruiser-23)
luxueux à souhait et à 70000€ tout compris. En créant une sorte de zone Saint Briac avec le Stirven 19 du chantier Grand Largue, l'idée etait sympa. Mais le soir de la nocturne, les anglais sont allés se coucher, personne sur le stand, ils devaient en être à plus de 35 heures.
Merci à tous ceux qui étaient présent jusqu'à 22 heures pour nous recevoir.
La gazelle, "du morbihan" celle-là, est revenue mais dans sa version sans roof. Grise et blanche elle contrastait avec le cormoran d'ACCF.
D'autre part du coté du corsaire Franck ROY
et du VICK 600, ( Personnellement ça me fait penser a VIKO mais bon, on a chacun ses références.
A voir la présentation de "Voiles et Voiliers " en video.
apparemment, vers 21 h, c'était une zone fumeur.... impossible de passer sans prendre des bouffées de tabac et une option pour un cancer du poumon par tabagisme passif. On devrait pouvoir porter plainte, non?
Lointain cousin de le famille serpentaire avec son pont à teugue..et son look de costaud normand ( Made in France il faut le signaler) bon est ce que le besoin de place doit primer sur l'esthétique? moi je ne suis pas fan.
Franck ROY de la Rochelle présentait surtout un Solenn Day,
superbe de vernis et indiquant pour ceux qui n'ont pas encore compris le virage haut de gamme ( à la Tofinou).
Malgré tout il y avait aussi ce corsaire "enfumé" ( 2 déjà produits) à coté du VICK 600 ( nouvelle production normande).
A t il eu honte de mettre son superbe corsaire à coté de son Solenn Day? Je ne pense pas mais on lui a peut être dit que ce n'était pas la place d'un tel bateau devant ( dessous serait plus juste) les grands bateaux blancs.
Une superbe coque de requin bois "Pouvreau peut-etre" trônait en face.
Haï le cousin polyester n'est pas venu cette année.
Sailart n'avait qu'un stand sans bateau, il était situé sur une bande de 2m sur 10 ( soit quand même 3000 €) devant une sorte de bâche beige grise de 2 m, un bureau, deux chaises et des affiches. Derrière surplombait, magistral, un grand bateau blanc. Les allemands peuvent mieux faire surtout après les nombreux articles encenseurs de "Bateaux" et de "Voiles et Voiliers" sur leur production.
On devrait peut-être instaurer
- Une zone spéciale regroupant les petits chantiers
- Une sorte de vote des visiteurs sur les bateaux préférés des visiteurs voir un portique pour comptabiliser les visiteurs de cette zone.
- Un tarif spécial " petit chantier non délocalisable ou non délocalisé"
- Peut-être une zone "Made in France"
Voilà voilà. mon Nautic un peu tristounet.
4 commentaires -
Par zillibu le 17 Décembre 2013 à 10:02
J'aime bien Pierre Yves de la Rivière. Il ballade son air d'étudiant studieux et sous des lunettes à plus d'un mètre quatre vingt dix.
Lancé dès la création du chantier en 1999 avec le bateau lauréat du concours du Chasse Marée (le Stirven), le partenariat avec l'architecte François Vivier se poursuit toujours, 15 ans après, avec cette année la sortie du premier Stirven 19.
Le Stirven 19 est bien reçu sur le salon avec quelques bonnes touches qui vont devoir être concrétisées. Le patron du chantier est confiant dans la qualité de sa production.
La livrée rouge du Stirven attire d'abord les regards.
Un superbe lattage qui suit la ligne de coque, en pin d'orégon ( dont rêve mon Pirmil.
Bon d'accord il n'y a pas la fourragère vernie mais en a-t-on vraiment besoin pour allez beacher sans peur aux Glénans.
La bande molle en laiton et l'accastillage soigné font le plaisir des yeux. Les réflexions des visiteurs et les mains qui courent et caressent le lattage du pont et les vernis montrent la sympathie et l'attirance pour le "bel ouvrage".
Le caillebotis de fond de cockpit n'est pas terminé mais semble parfait.
Dessous une dérive de 120 kg et des ballasts pour ne pas avoir peur de sortir tout seul.
Deux grands coffres sous les sièges pour tout ce dont on a besoin. Une cabine est possible. A voir.
Le décrochement pour un moteur hors bord dans le tableau arrière.
Qu'il est beau mon liston, qui veut toucher mon liston .
Plusieurs Stirven ont été construits en Australie . Ici un blog
http://mikestirvenbuild.wordpress.com/
Le chantier présente aussi un bateau "total polyester" simplissime d'utilisation pour ceux qui auraient peur de frotter du bois sur les cales de mise à l'eau.
Le Bounty depuis 2009 a fait une trentaine d'heureux pour environ 10000€.
Il fait jaser un peu ( surtout d'envie) d'autres petits chantiers: "ce n'est pas du bois et puis il a mis du faux teck."
Et alors pourquoi voulez vous qu'un acheteur qui choisit de ne pas s'e..mer..bêter avec du bois, mette du bois sur le pont? Pour ceux là il y a le monotype d'Arcachon, le Dinghy 12, le Silmaril et autres jolis canots.
D'abord, est ce qu'ils en ont vendu 30 eux.... un marché un besoin et la bonne réponse.
Moi j'aime ce canot sans prétention bois mais avec un maximum d'atout de facilité d'entretien de mise a l'eau.
A voir sur http://www.bountyboat.net/
son prix
http://www.bountyboat.net/Voilier/TARIF_Bounty_Voilier.pdf
De toute façon pour les fines bouches il y a le minahouet, non?
fin
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Par zillibu le 16 Décembre 2013 à 22:51
" Pirmil m'obsède et me poursuit.
Sur le stand d'Arwen Marine, l'un des fans, Pierre, Navigue de concert avec Arwen-Marine sur un Pirmil 4.50. Il l'a quasiment acheté en même temps que moi en 2008 à Canotage de France "en faillite".
Comment d'ailleurs permet-on à une société en faillite de faire un salon? Ca me dépasse.
"Pirmil" me poursuit encore sur le stand des gazelles des sables. Le père du patron de chantier avait acheté un Pirmil 5.50 ( à priori celui présenté au salon 2008 en seconde main)-(la coque 3 voile 2). Il l'a revendu car trop lourd à manipuler. C'est celui dont le mât à explosé et qui a coulé !!!! (Voir article " des nouvelles des Pirmil de 2012"). Pas de nouvelles aujourd'hui
La Liévrite nantaise continue a frappé... ( A propos liévrite ca veut dire quelque chose, et en autre la liévrite nantaise...). Donc je ne parlerai plus que le rézéite chronique des pirmils.
Il y a un an mois, le chantier des gazelles nous avait présenté une image de la gazelle des îles.
Et bien nous avons été gatés, c'est à deux nouveautés que nous avons eu droit: la gazelle des îles et un prototype à peine fini, mais déjà bien avancée de la "gazelle breizh" intermédiaire entre la gazelle des sables et la nouvelle gazelle des îles.
Gazelle des îles, bon c'est pour aller aux îles : donc catégorie ( force 6 et 2 mètres de creux). A vous les glénans Belle-île et les autres paradis de la cote de Bretagne.
Pas plus de 110-120 kg moteur électrique inclus. De 12000 à 19000 € toute équipée en goélette.... Ca commence à chiffrer.
Sur le stand les patrons nous reçoivent avec leur faconde habituelle, sûrs de leur produit tant en qualité qu'en positionnement.
D'un jour à l'autre la gazelle des îles change de garde robe; un jour en sloop le lendemain en goélette.
Toujours l'écoute sur la barre, le gouvernail compensé et le moteur électrique.
Vue de la poupe
Vue de la proue
Un étambeau amovible se positionne facilement si on choisit le grément de goélette/ on disposera alors d'un "bar" où s'alignent les portes canettes ou verres.
Une belle video de présentation (http://www.lagazelledessables.com/index.php?La-presse-en-parle)
La gazelle Breizh vient à point nommé pour satisfait ceux qui se sente un peu trop " developpé" pour rentrer dans un gazelle des sables, malgré des assertions du chantier il est vrai que mettre 100 kg dans une gazelle, c'est comme mettre 2 altérophiles dans une fiat 500. C'est possible mais esthétiquement on peut ne pas être d'accord.
La " breizh" est donc l'intermédiaire de gamme. Le poids n'est pas encore déterminé mais il devrait se situer entre les 60 kg de la "sable" et les 120 kg de celle des îles.
Toujours la même bouille sympa, la même facilité d'entretien, de fonctionnement et de gestion sur la plage ou sur une cale.
Souhaitons toute la réussite au chantier dans cette diversification dans la continuité.
Pour terminer, pour rappel, une gazelle des sables de dos
et de face
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Par zillibu le 14 Décembre 2013 à 21:20
Gilles Conrath côtoie son frère Emanuel d'Arwen-Marine.
Il représente son Monotype de Bréhat à coque bleue vue l'an dernier. Un vrai costaud ( quille d'acier de 40 mm) des cales qui ne craint pas les rochers de Bretagne.
Aujourd'hui il représente son monotype avec une nouveauté qui m'a intriguée.
Cette finition de la pelle de safran m'a parue bizarre .
Gilles Conrath affirme sans rigoler que c'est son arme fatale, anticailloux.
En fait pour limiter la profondeur du safran et raréfier les frottements sur le cailloux de Bréhat , cette pelle ( je crois ne l'avoir vu que sur des péniches ) permet de garder des flux corrects sur le safran et un directionnel favorable malgré la faible profondeur.
Ca évite d'autre de part d'avoir à remonter son safran en arrivant sur la plage ou la cale. De plus, ça aide pour remonter sur le bateau en cas de chute à la mer.
Toujours bien fini et complet, c'est un bateau qui gagne à être connu. A naviguer avec ses 21 m² de voilure pour 450 kg, il déménage dès que le brise monte, son ballast de 100 litres lui permet de retarder la réduction de voilure. . Son foc sur balestron autorise les virements rapides dans les chenaux. Bref du facile, du costaud, du breton de Bréhat.
On lui souhaite de la réussite à ce traditionnel moderne.
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Par zillibu le 14 Décembre 2013 à 11:26
Le Nautic est une affaire de famille pour les deux Conrath. Ce sont deux frères qui, cote à cote, présentent leur production.
A gauche Arwen Marine avec Emanuel Conrath et ses bateaux "cousus au cuivre ". A droite Gilles, du chantier naval de Paimpol avec son bateau bleu ' le monotype de Bréhat, déjà présent au Nautic 2012. (article suivant)
Emanuel a viré sa cuti il ya 10 ans après 25 ans de carrière entre les Pays Bas et les USA, quand chef de projet informatique, il s'est dit " C'est plus possible st'affaire, faut que j'bosse de mes dix doigts, comme Gilles".
Fan du contre plaqué depuis toujours ( ancien possesseur de muscadet et autre bateau familial) et ayant suivi l'évolution des techniques de collage,avec toujours un oeil envieux sur le boulot du frérot, il relie raison et passion, informatique et contre-plaqué, par le suivi informatique des découpes ( découpe numérique). Après avoir suivi des chantiers au US, il décide de s'installer en région parisienne en créant le chantier naval Arwen Marin.
Il importe alors une technique de bois cousu le système "LapStitch" qui permet de construite facilement de superbes coques à clins.
Non seulement il a fait ce dont il rêvait mais il a permis aujourd'hui à plus de 40 ou 50 propriétaires un rêve ancestral : naviguer sur le bateau qu'ils ont fabriqués de leur main.
Chapeau bas, monsieur Emanuel.
( Voilà un SKERRY)
Sur le stand il a bien sûr ses fans qui passent et repassent, prennent le casse croûte avec lui. J'ai rencontré Pierre qui possède un Pirmil 4.50 qu'il bricole.... par nécessité "médicale"... Son Pirmil est atteint comme beaucoup de rézé-ite aigüe et chronique, appelée aussi la" liévrite de Loire ou liévrite nantaise".
Que dire de plus sinon allez passer quelques minutes voir une heure ou deux sur le site , que du bonheur. Mon problème est qu'il m'a mis quelque chose dans la tête. http://www.arwenmarine.com/
Egalement courrez voir le site http://monskerry.blogspot.fr/
Voici donc quelques photos des 2 bateaux présentés dans leur "rutilance verniesque..."
voici le SILMARIL
en navigation
je ne lui ai pas demandé de permission de reproduire mais il a l'air tellement heureux.
Une très jolie vague d'étrave.
Des vernis à la Franck ROY
Un plat bord de 1er artisan ébéniste de France
Des joints congés visiblement épais attestent de la solidité.
Un ballast alourdit la structure en navigation et le rend très sur à moins de chercher la petite bête et le grand plouf. Des essais de chavirage ont été réalisés et avec 4 personnes à bord ça ne coule pas, Monsieur, ça ne coule pas, ça flotte. A suivre sans modération sur le site du chantier.
Vue sur les regards des ballasts.
Allez donc construire dans son atelier guidé par ce mage de la couture du bois, votre Skerry ou petit ou grand , voir un Silmaril. Soyez le hobbit de vos rêves de voyage dans la construction des bateaux en bois.
Et là musique pom pom pom poooooom.
FIN
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Par zillibu le 10 Décembre 2013 à 00:02
Bon j'y suis. c'est vendredi soir j'ai réussi à avoir deux places pour la nocturne par " Bateaux" juste avant de résilier...
Depuis que ma femme a vu une toue cabanée sur l'Erdre, elle m'a dit " tu vois si tu avais ce genre de "petit appartement" sur l'eau , je voudrais bien aller dormir dessus...
Ton kitty-ouan je veux bien me promener mais c'est l'hôtel de la Régate pour la nuit. Je l'ai donc emmenée voir les toues (article à suivre).
Alors ce Skellig 3 queskeussè comme truc?
Bon il y a de l'inox déjà, ça sent la montée en gamme.
Il y a des renvois de pied de mat ça sent la régate ou la facilité de vie.
le retour sur roof avec les taquets coinceurs de rigueur.
Un peu de bélouga ( pas le kayak de chez eux) non le Bélouga de 60 balais) avec son long roof. Genre évolution de l'Ikone vers l'Ikone rando.
bon il y a toujours l'emplanture préparée pour le gréément de lougre.
Voici donc le nouveau cockpit . Moins grand, puisque la cabine est plus longue et nettement plus fini. Nous avons là pas moins de 4 coffres étanches fermant à clé dans un cockpit auto-videur.
Le trou d'évacuation se prolonge d'un tuyau qui traverse le coffre central pour rejoindre le bas du tableau arrière.
Coffre profond qui recevra sans problème la nourrice et divers et nombreux éléments d'équipement.
Les 2 coffres de bancs latéraux recevront facilement les pare-battages, haussières diverses et autres bouts divers et bien sur le seau obligatoire de l'armement.
Les bancs sont soulignés d'un petit bandeau de teck ( faisant un peu chiche tout de même) tout comme le tour du capot de coffre sous barre.
Un coffre bien venu complétant l'assise devant le roof. Personnellement j'y verrais bien un positionnement de WC chimique , le WC qui peut également se positionner dessous la descente de façon pratique pendant la navigation.
Au mouillage les grosses comme les petites affaires c'est dehors que ça se fait.
De là à prévoir une "petite tente" d'isolement.... voir une petite cuve à eau noire, la chasse d'eau c'est un coup de seau d'eau de mer. On rêve.
Certains ont opté directement pour le seau mais bon, les poissons n'ont pas forcément envie de restes de saucisson au dextrose et lactose et du pain de mie à l'huile de palme.
A droite de ce coffre le long de la dérive, il y a également une modification importante du puits de dérive. sur cette nouvelle version, Plasmor nous offre un visuel sur la dérive. Un capot maintenu par un tendeur donne accès au palan de la dérive qui reste en aluminium et c'est dommage.
Il devrait peut y a voir une option"fonte" avec 100 kg au lieu des 60 kg de base.
Sur la gauche de la photo, une découpe donne la vue sur la tranche de la dérive.
Le tableau arrière nous offre une nouveauté importante pour la gestion des haltes sur la plage ou au mouillage. Les enfants vont adorer l'escalier d'accès à la mer.
une main courante permettra aussi une remontée facile ( deux auraient été idéale) On en veut toujours plus...
le contreplaqué marine ' 12 d'épaisseur vernis qui ferme la zone d'accès est découpé pour la pose du pied pour la remontée. Très bonne idée mais qu'il faudra peut être complété par une épaisseur de chaque coté.
Car je ne sais pas si vous avez déjà posé la plante des pieds et votre poids sur 12 mm d'épaisseur mais moi je sais que ça peut faire mal. Bon d'accord je pèse 95 kg, les petits poids ne se poseront pas ce problème mas moi aussi j'ai envie de prendre l'escalier...
Le contre plaque "marche d'escalier" pivote sur 2 charnières inox à trois points et un loquet inox également le bloque en position haute . peut être qu'un tendeur bien placé permettrait de bloquer en position haute ou basse sans avoir à enquiller le loquet dans le trou logement du gelcoat (qui devrait s'abîmer à la longue) je m'y suis repris à trois fois pour le fermer.
Ca me fait penser à la porte de l'Ikone. C'est une super idée.
Une autre innovation du chantier , un décochement pour le moteur dans le tableau arrière et la coque.
Celui-ci rapproche le moteur de l'occupant du cockpit et limite les efforts sur le dos et le genoux des vieux de 50 ans à souffrance articulaire.
Et du point de vue sécurité, on se penche moins sur l'extérieur en cas de mer formée.
HE! On a quand même droit aux vagues de 2 mètres et au vent force 6, on joue dans la catégorie C. Ca commence a être bien.
PLasmor a gâté les costauds , la porte qui permet l'accès à cette cabine agrandit a été élargie et approfondie. elle permet de garder l'accès au pied de mât et donc aux manipulations éventuellement nécessaires.
Le panneau d'entrée s'enquille derrière 4 morceaux de teck qui maintiendront la porte en place. ( encore un peu cheap...) dommage.
La cabine, et bien j'y rentre facilement. Bon d'accord, à l'égyptienne, mais je suis assez large. J''arrive à m'asseoir facilement. La hauteur sous barreau doit être de 1.30 ou 1.35 M. Comparativement à mon Kitty-ouan j'ai un peu les genoux sous les aisselles, mais bon pour beaucoup ça sera très bien pour passer une ou plusieurs nuits.
les coussins en skye paraissent costaud et faits pour faire ce qu'il doivent faire avec dessous des coffres de rangement fermé par du contre plaqué de bon aloi (2 par couchettes). Pour les réserves d'avitaillement ou autres nécessités, c'est parfait.
Dans la pointe des équipets de rangement on est gâté, on part pour 15 jours là.
Des filets fixés sur des contre forts du moule sont tendus parés à recevoir les jumelles les cartes et quelques affaires a portée de main.
Deux autres équipets soulignés par un bandeau de teck au dessus la couchettes bâbord et du puits de dérive. Celui-ci est surplombé d'une tablette en contre-plaqué qui me parait, en regard de mon poids, un peu fragile dans sa fixation ( surtout quand j'ai voulu me remettre debout) pour sortir de la cabine. Une main courante intérieure peut être?.
Sous l'entrée un petit réduit est conçu pour recevoir le WC " pendant les navigations".
C'est simple efficace , c'est Plasmor quoi.
Bon il me plait leur version 3. A mon sens plutôt 2.5 que 3.
Toujours un coup d'eau pour le préparer ou le ranger. Chouette non? que du temps de navigation, le reste au plus simple.
Le chantier a maintenu le devis de poids dans les 450 kg. Avec l''équipement limité et un avitaillement raisonnable, on reste sous les 700kg de remorque.
On tire avec une fiat 500 voir une Smart. Tout est facile l'entrée la sortie les manipulations tout seul, comme dans un rêve. Pas comme mon Kitty-ouan .
Plasmor tient fermement son devis de poids,le chantier a probablement raison et c'est pour ça qu'il ne fait pas 50 cm de plus ce Skellig 3.
Une idée, et si on demandait à Franck Roy de la Rochelle ou au chantier Bonin et fils d'Arcachon ou encore du chantier Grand Largue de Jean-Marie Rivière à Saint Briac, de nous le préparer ce Skellig 3 avec quelques vernis et bout de pin d'orégon aux joints Sika ...
Quelle gueule il aurait, non.
Et soyons fou , en 2016 c'est à P.Stark qu'on demandera.....
Aller juste pour Noël 2015 , s'il vous plaît.
Alors 2.5 ou 3, ça n' a pas vraiment d'importance. IL évolue bien le Skellig 2. Certains préfèreront peut être garder le grand cockpit et la cabine plus petite, les petits maigres avec beaucoup d'enfants ou de fines copines...
Zillibu Grand Blogueur.
PS je sais bien que plus il y a de la longueur de bois plus c'est cher mais le raccord de sika sur le milieu du liston au plus fort du bau m'a un peu peiné...
C'est ce qui m'a fait penser à une finition Franck Roy.
Fin
3 commentaires -
Par zillibu le 28 Novembre 2013 à 20:01
Bon je viens de recevoir Bateaux et Voiles et Voiliers . Cela faisait un moment que je me disais que mon abonnement à "Bateaux" allait sauter.
La nouvelle mouture de " Courses au large" qui avait racheté le titre à "Motor-Presse" il y a un peu plus d'un an me paraissait ne plus correspondre à mes attentes. La mise en page apparemment remis au gout du jour ( en tout cas pas au mien) me laissait dubitatif. Bon le papier recyclé c'est bien ,mais la présentation fait fouillis et les couleurs font triste mine sur le papier gris jaune plutôt désagréable.
Vraiment très décevant. Absolument pas envie de lire ça. Je viens de résilier.
Bon, les bateaux à voir cette année, il y en a quelques uns, mais pas beaucoup de nouveauté, tout au moins dans les bateaux qui m'intéressent.
Le Chantier PLASMOR maintient le block-out sur son Skellig 3 qui serait présent, ça va être intéressant de voir ce super Skellig 2
Peut être y aura-t-il le Koalen 17 ( plan ( un Ebihen 16 à cabine 2 couchettes comme mon Kitty-ouan) . On trouve déjà quelques photos sur le site Francois Vivier et le chantier ICARAI
Plutôt sympa, il arrive 5 ans trop tard pour mois, la quille longue garantie une certaine stabilité aux allures près du vent. Léger à manipuler à terre compte tenu du lest liquide qui se vidange à chaque sortie. A voir donc déjà l'album proposé par François Vivier sur son site
Peut auront nous la chance de voir le STIRVEN 19 des chantiers de Saint BRIAC sur mer (Chantier Grand Largue) il y a une photo dans voiles et voiliers.
IL y a aura peut le nouveau Dayboat 690( Houari 690 ) à gréement Houari ( bien sûr) et mât sur jumelle et moins de 600 kg sur la balance. Son prix est annoncé à 64000 € quand même. il devrait baissé si une version polyester est mis en route.
En bois époxy il est vraiment superbe. Plus grand mais plus léger et manipulable en théorie par un homme seul. Toute ma philosophie.
Le cormoran et le K 10 du chantier ACCF qui m'avait impressionné l'an dernier par sa gueule de "car de luxe" devrait être là
Bon il y aura aussi le Bayraider 20 avec ou sans cabine (autoredressable) de Swallowboats a voir déjà sur http://www.swallowboats.com/our-boats/cabin-boats/bayraider-expedition/gallery
Patrice qui m' avait accompagné avec mon copain Yves, le breton de terre, lors de la semaine du golf de 2011 sera également sur le salon, une occasion de se revoir.
A SUIVRE
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