Bon!  C'est parti il faut remettre à neuf tous les éléments bois.

  Je commence par  le siège barreur qui en fait me sert de marche de fond de cabine.

Quel matériel choisir?  Ponceuse exentrique, à bande, la meuleuse ou la raboteuse?

 En fait   les ponceuses chauffent partiellement le protec-plus qui fond. celui encrasse le papier  et se redépose ( pour ce n'a pas encrassé le papier) un peu plus loin. Il faut changer de papier ponçage toutes les  2 minutes...

  Le chalumeau  et le décapeur thermique sont efficaces pour enlever la plus grosse partie à la spatule mais ça noirci le bois et le produit flambe facilement et dégage une odeur, très probablement toxique. Donc interdit en milieu confiné comme mon atelier sans compter les odeurs qui se répandent dans la maison....

 A la meuleuse ( très efficace  avec un disque spéciale ponçage) mais il y a une dispersion terrible dans la pièce et des flammèches type barbe-papa qui volent, donc à pratiquer dehors également.

 Globalement c'est la raboteuse à aspirateur qui est le plus rapide, le plus efficace. Avec un aspirateur, un masque et à condition d'enlever systématiquement les vis de structure... ( 2 jeux de lames de rabots à 10 € pièce en 15 minutes)  ça roule.

     Pour le capot moteur c'est le chalumeau dehors  puis poncage excentrique pour les surfaces et la meuleuse pour les coins et l'intérieur.

   Pour les dessous du capot moteur, je prevois de passer 3 couches de laque marine.

Voilà le résultat 1.5 kg en moins pour le siège barreur et  800 gr pour le capot moteur.

FIN

  En  préparation de la descente de la Loire, j'avais envie de pouvoir consulter une carte en étant dans le cockpit et de poser sans risque  le GPS, le téléphone ou l'ordinateur.

  D'autre part  j'avais une idée à tester. le ris "boullonnois" automatique en mettant en place une vergue en carbone ( un mat de planche à voile en l'occurence) afin de retarder le moment de la prise de ris. 

  Le bon comportement du Kitty-ouan pendant le "force 6 rafales à 7" du golfe m'avait incité à mettre un ris puis à l'enlever. Néanmoins quelques traces de fatigue de certains éléments me sont apparus. Entre autre un décollement  d'une pièce rajoutée sur laquelle  j'avais installé les taquets coinceurs de bastaques. ( celle de babord).

    La tension au moment d'une survente a soulevé en partie cette pièce collée au SIKA marine ( je ne l'avais pas vissée contrairement à mon envie première...) En mer, la bastaque ne faisant pas office, la vergue haute en appui maximum, le mât  flambait malgré les haubans  que je mets systématiquement. 

  Le ris boullonois correspond à la manoeuvre de grément suivante :

  La tension sur le point d'amure est relâchée et le bord d'attaque de la voile au tiers est  distendue. Ce qui a pour effet de  faire baisser le faît de la vergue et d'ouvrir le haut de la voilure à la manière d'un cintrage de mât. Le vent s'évacue par le haut, soulageant ainsi des efforts sur le mât.

 Secondairement la gite est moindre. Donc mon idée est d'utiliser un mât en carbone de planche à voile.

  Ma vergue pèse 12 kg:  un autre but est de faciliter la manipulation des kilos de la vergue + voile + bouts. Mes douleurs aux épaules et à la colonne s'aggravent et un  peu d'aide n'est pas de refus.

  Après discussion sur la souplesse des mâts au dernier salon mon choix s'est porté sur mât 30% carbone/70 % résine. Le mât 100 % carbone était aux dires du vendeur trop souple dans les hauts.

  Sur "LEBONCOIN" je déniche mon bonheur en 4.6 mètres  et 1.75kg e 30% de carbone.(50 €). Le vendeur m'offre même un pied de mât avec 4 petites poulies de renvois.

  A Pâques direction Sucé sur Erdre pour mettre en place la nouvelle vergue du Kitty-ouan.

   Ma vergue  fait  4.40 m c'est un mât de 4.6 que j'ai choisi. Je pourrai toujours ajouter un drapeau pour améliorer l'esthétique si le carbone dépasse de trop visuellement.

   J'hésite à percer le mât pour  positionner le maquereau et la poulie de hissage.  Je "stabilise" la zone par des reprises sur les bouts de tenus dela voiule sur la vergue. Ce sera à revoir.

  Le mât étant en  2 morceaux, je solidarise avec un bouts et 2 crochets inox avec un retour par les poulies de renvoi de pied de vergue. Je ne veux pas les coller  pour pouvoir la démonter et larange facilement.

  Voilà c'est prêt et ca va monté facilement au vu des premières manipulations.

   10 secondes pour hisser. Facile!.

  Bon d'accord il y a un  pl,i mais  je reprends la tension facilement par un bout de tension de la voile sur la vergue grâce 1 des poulies de renvoi de pied de vergue.  .. Je dois être "hors jauge"  maintenant .

   Pour la table à carte j'utilise  mon ancien capot de roof . Je le perce pour faire passer un bout sandow de maintien.

  Je le fixe avec 2  charnière/gonds afin de la garder amovible.

  Deux taquets et un bout pour la relever ou la descendre en fonction de mes besoins. En la remontant au maximum on peut descendre dans la cabine en baissant un peu la tête.

Voilà c'est fait, on verra pour la nav.

  On  peut même travailler assis sur la base d'entrée du roof.  Il faudra peut être un petit banc de réhausse pour travailler sans avoir à trop incliner la table .

FIN