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Cent milles sur la Loire : épisode 2 - la descente-
La nuit super, réveil facile. On est au taquet sur le pont à ..... 8h30.....
Bon nouvelle mission sanitaire au Nautilus et p'tit-déj sur la terrasse. Être les premiers clients permet d'être bichonné. Bon café et belles tartines grillées de pain à l'ancienne, beurre salé obligatoire pour le breton. Bref, on y passe une heure...
Ce n'est pas le tout, la Loire nous attent.
A 9h30 on est parti, c'est quasiment les mortes eaux - coeff 50/52 et un courant de 2 noeuds favorable pour nous accompager!
La météo est favorable avec un vent ( force 2-3) de Nord Est, parfait pour descendre la Loire.
Tout est prêt pour la navigation .
Premier objectif le pont de l'Atlantique ( Nantes ouest)( le pont de Cheviré).
Après avoir passé Trentemoult et Rézé, nous laissons à droite Chantenay et son chantier où j'ai fait refaire les puits de dérive. Les grues de Cheviré ( Port de Nantes) s'alignent sur le môle.
De charmantes constructions neuves s'étalent sur les rives de Chantenay.
Il paraît que ce sont des gîtes à louer pour les vacances il y a même un ponton où l'on peut débarquer.
Nous quittons vraiment Nantes une fois Cheviré passé.
Les carrelets de pêcheurs de Port Lavigne dans leur petite anse de Bouguenais.
C'est dit, c'est fait, on coupe le moteur. Le "spi asymétrique" est lancé..les bastaques souquées... 5-6 noeuds au loch et 8-8.5 sur le fond. A nous St Nazaire, on arrive.
Bon, les pays de Haute-Indre, d'Indre et de Basse-Indre ne font pas partie des plus valonnés et des plus sylvestres.
Yves, prend son service "japonais" très au sérieux et compte tenu de la rareté des artéfacts humains visibles sur les bords de Loire, il mitraille ceux qui se présentent.
La Loire se décline d'artéfact en usines.
et d''usines en artéfact. Ici la maison dans l'eau de Coueron.
Cet artefact là a besoin d'une explication:
site a voir http://www.estuaire.info/012/html/fr/artistes/courcoult.html
C'est donc une copie d'une ancienne auberge qui a été construite mise sur un ponton et coulée au milieu de l'estran ( 2 mètres de porfondeur)
La Maison dans la Loire" de Jean-Luc Courcoult a pris définitivement ses quartiers à Couëron en 2012. En mai précisément c'est pourquoi elle nous a parue bien neuve quand on est passé devant fin mai .
A découvrir depuis l'estacade du quai Pont-Gibeau (A 200 mètres de la Tour à Plomb).GPS : 47°12.275’N / 1°42.599 W
Œuvre réalisée à Lavau-sur-Loire pour Estuaire 2007 et installée à Couëron en mai 2012.
Cette maison fait partie d'un ensemble d'oeuvre déposées de long de la loire entre Erdre et ESTUAIRE .
A découvrir là :http://www.nantes.fr/cache/offonce/culture/actualites-culturelles/estuaire-les-oeuvres-perennes
D'artefact en usine
et d'usine en artéfact
.......
Sinon, rien
Faut emporter sa musique, des biscuits et du chocolat ... de la musique du chocolat ou des biscuits...
Ha! un artefact d'une autre espèce.
Ici la n°38. Heureusement qu'elles sont là , il y en a une cinquantaine en descendant vers St Nazaire. Elles sont comme les moutons, après manger on a tendance à s'endormir en les comptant.
A CORDEMAIS, celui-là fallait le voir, heureusement les jumelles ou les zooms ça aide sur un bateau.
La "Reine de Cordemais" ça vous dit quelque chose.
C'est un gite également à louer. C'est l'une des oeuvres pérennes de la Loire.
Explication Tatzu Nishi et sa villa cheminée <> Cordemais-Bouée
Tatzu Nishi a réalisé a Bouée, accessible par la commune de Cordemais, sa première œuvre pérenne. En jouant avec les perspectives, il s'est mesuré au gigantisme du “château de fer” et en reproduisant à l’identique une tour de la centrale électrique de Cordemais qui émerge du sol pour s’élever à 15m de hauteur.À son sommet, un petit pavillon avec son jardinet, sorti tout droit des années 1970, comme il y en a tant dans les environs, fait office de gîte.
GPS: 47°28'68.22"N 1°89'52.56"W Œuvre pérenne réalisée pour Estuaire 2009.
Voilà PAIMBOEUF juste avant le dernier virageAu zoom ca donne ça, derrières les barges qui forment le port de Paimboeuf, les maisons sont colorées comme à Sauzon de Belle-île.
Ca sent l'estuaire. L'ensemble industriel prend de l'ampleur :
et que voit-on au fond, le pont de St Nazaire.
qui se rapproche...
se rapproche...
On y est presque...
ATTENTION
C'est passé, on est dans l'estuaire après 6 heures de descente. Compte tenu de la circulation locale et de la taille des bébés qui nous frôlent le moteur a été redémarré.
Le remorqueur GUERANDE nous snobe et nous fait passer dans son sillage par des vagues d'un mètre.
Bien que prises de face, nous embarquons une dizaine de litres sur chaque bord, consciencieusement guidés jusqu'au cockpit par les rebords, peut être esthétiques mais totalement inadéquates.
C'est 100 % de conneries au mètre linéaire. Il faudra revoir ça cet hiver. C'est donc le cul trempé que nous abordons l'estuaire et le passage des chantiers de construction de St Nazaire.
Il y a au moins 13 ou 15 ponts voir plus.
Heureusement que ça donne du boulot à des français parce que si on doit parler d'esthétique, je passe mon tour.
Le pont s'éloigne et nous longeons le môle qui ceint l'entrée du port de St nazaire.
Nous décidons de continuer et d'aller prendre notre douche à PORNICHET. Demain levent sera favorable pour repartir et nous serons pas gènés par la marée et l'absence d'eau du Pouliguen (marée basse demain vers 10 h).
Noussuivons au nord du chenal la ligne de bouée cardinale sud.
Nous passons au nord du grand charpentier pour nous diriger par les Fromentieres ( 2 à 3 mètres de fond) mais pas de vague et c'est route directe sur Pornichet.
Yves joue au tangon avec la gaffe.
La roche percée annonce Baguenaud, les troves puis les evens que nous n'irons pas taquiner.
Le Flux qui sort de l'estuaire nous porte rapidement à vue de " la Grande Motte"...
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Non! Non! le GPS nous dit que c'est Pornichet...
C'est par un soleil terrible et un vent faiblissant que nous touchons enfin au but de nos 50 milles de navigation: la douche de Pornichet.
Il est 17 h.
Après avoir fait le plein de SP95 à l'entrée du port , notre contact à la capitainerie nous envoie au fond d'un recoin du port dont le seul avantage est d'être sur le premier ponton à 200mètres de la capitainerie et des sanitaires.
Au milieu d'un monde blanc et noir , le Kitty-ouan' tout en couleur.
On est obligé de pousser un peu tout le monde et de prendre le chausse pied pour s'insérer sur la place qui nous est assignée.
A la capitainerie, ils n'ont pas compris comment un bateau de 5.50m pouvait faire 2.5m de large. Ca n'existe pas.
Laissant le Kitty-ouan' ecraser ses parebattages, c'est maintenant l'heure de la douche, merveilleuse après la chaleur intense de cette descente de Loire.
Au retour le soleil à l'horizon illumine le port et nous tentons de faire sêcher nos serviettes. il fait encore 22 ou 23 °C .
Nous partons à la recherche de la crêpe quotidienne avant qu'Yves n'entre en convulsion. Il faut cependant nous résoudre au bout d'une heure de marche à abandonner notre recherche et c'est contraints et forcés que nous décidons de retirer Pornichet des cartes bretonnes.
Nous terminons à une table de fruit de mer au bout du la jetée qui mène au port. Le coucher de soleil nous accompagne jusqu'à 22h.
C'est dans une fin de journée caniculaire que nous nous couchons en laissant le roof ouvert.
TA RA TA TA !!!!! il est 7 h et tout le monde est sur le pont
FIN
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Commentaires
1Michèle SOUBISEMardi 7 Mai 2013 à 08:52Je viens de faire une super ballade à bord du KITTY -oane, j'ai découvert des sites que je ne connaissais pas, des photos merveilleuses de coucher de soleil, des commentaires pleins d'humour et c'est dit, je n'irai pas en vacances à Pornichet, il n'y a pas de crèperie.
Merci pour la ballade.
J'y retournerai de temps en temps, ça fait rèver dès le matin.
Bonne journée.
M.S.
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Bonjour Michèle. Bienvenue sur le blog
Merci pour ce gentil mot .
Ne rater pas la mise l'eau 2013 sur l'Erdre. Un weekend ensoleillé entre 2 semaines de de pluie.
Coup de chance .