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Bon je marche bien mais il y a encore une petite gêne pour se mettre à genou.
La méteo annonce une baisse franche de témpérature pour la fin de semaine. Mais jusqu"à jeudi le baromètre annonce froid et beau.
Le Kitty-ouan a besoin d'air. Jeudi sera donc le bon jour pour le sortir du hangard, poncer et meuler sans en mettre dans tout l'atelier.
Antoine, un copain, est venu prêter main forte.
C'est un habitué des basses températures et il ne craint pas boulot. Il fait les marchés du 94 depuis 15 ans, il vend des fleurs. Avant il était entrepreneur et il avait une vingtaine de salariés. L'Urssaf l'ayant un peu "fatigué", il a repris en famille le négoce de fleurs.
Ce matin, dès 4 heures, il était à Rungis. Il renouvelle son étal trois fois par semaine..., il vend du frais et la plupart du temps ses fleurs tiennent 8 à 10 jours. Il se trouve à l'angle de la rue de Montreuil et de la rue de Fontenay le mardi, vendredi et dimanche du marché de vincennes.
Allez y et dites que vous venez la part de Gilles et du Kitty-ouan.
A 10 heures on est sur zone, après avoir sorti le moteur avec le fenwick de Daniel
nous installons un établi sur des tréteaux au soleil. En restant au soleil les zéro à 2 degrés présents sont supportables mais dès que le vent se lève ou que le soleil se cache cela devient moins évident.
Daniel nous concocte un brasero de chantier que nous alimentons avec les chutes de bois, la sciure....
Antoine se met à l'établi et remet au mieux les larges lattes des ex-bancs de cockpit avec le rabot et la meuleuse.
Nous les retaillons pour doubler le plat bord autour du cokpit. Les planches se sont avérées un peu faiblardes quand on veut y marcher, essentiellement au port et je serai plus tranquille pour la résistance de la fixation de mes taquets d'amarrage.
Les deux cotés seront un peu inégaux visuellement mais cela ne devrait pas être trop gênant.
Le vrai problème est que compte tenu de l'arrachage ( pourriture de certaines portions), je vais manquer de longueur. On bricole donc une décoche "esthétique".... qui me satisfait pour l'instant, on verra au montage définitif.
Quant moi je me suis mis au ponçage de toutes les découpes éffectuées depuis le mois dernier. Je mets à nu toutes les zones de futurs joints congés et collage divers.
Du mastix epoxy et de la résine seront nécessaires à l'étanchéité.
Je termine par mettre à nue la résine des planchers sous les bancs sur les futures zones de contact et de collage.
Pour faire une première mise en place de la troisième ferrure, j'ai rapporté mon gouvernail.
Une surprise de plus, je ne sais pas si Lelièvre était bourré ce jour là ou s'il les a montés en étant sur l'eau mais il y a nettement un problème d'axe...
n'est ce pas?
J'avais quelques problèmes de cap je ne sais plus sous quelle amure que j'avais mis sur le compte de la voile au tiers mais cela devrait vient peut être d'autre chose et ça devrait pouvoir s'améliorer... D'autre part, consécutivement les aiguillots du gouvernail tirent dans les coins et le gel coat craquelle sous les efforts indus, de la torsion ... De là à ce que le gouvernail se casse.... comme sur un autre pirmil...
Je me souviens du conseil d'un coach ( 1972) lorsque je me balladais entre des 4.70 après une régate: " Le bon cap, c'est le bon alignement de la dérive et du safran et l'absence de jeu une fois en place alors "Bordel", surveillez-moi votre matos et allez voir les techniciens s'il y a un problème, n'ayez pas peur de faire les chiants, ils sont là pour ça et ils s'emmerdent tout seuls"...
L'axe devra être refait. Grrrrrr rrrrrr rrrrrrr. Je vais supposer que ma quille est droite et dans l'axe.
Ma femme, désespérée du temps que me prend mon Kitty-ouan, m'a dit ce soir "Tu ne vas pas le refaire totalement ce bateau?"
What else?
Je vais faire une cible avec la tête de Lelièvre et tirer dessus avec ma diana 5.5.
P...n "il fallait aider les petits chantiers" qu'il disait, Lelièvre. Pour ma part l'histoire avec le Canotage de France me vaccinerait plutôt contre les petits chantiers. Contre les imbéciles malheureusement, il n'y pas de vaccin à ce jour.
FIN
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Bon, le genou en terre est encore difficile mais je peux bosser sur établi.
Le ponçage du contre plaqué de 30 est difficile et je ne veux pas trop abimer la surface qui sera lazurée. Je gâche malgré tout, deux toiles de ponceuse excentrique pour chaque face pour enlever la partie noircie par l'alésage.
Les toiles résine tiennent un peu plus mais elles partent tout de même en lambeau très, voir trop rapidement pour 3 € pièce. Le support de la ponceuse en prend aussi un coup.
Je rabote la surface inférieure et la ponce grossiérement. elle sera peinte en polyuréthane monocomposant.
En fait le rabotage à 0.3 0.4 mm donne un très bon résultat sur les 2 faces. Le ponçage n'en est que plus léger.
Un essai de lazurage me conforte dans la solution de mon caillebotis à trous ronds.
Demain grosse séance de ponçage en chambre. Masque obligatoire!
Tout y passe .
Toutes les pièces s'accumulent dans l'atelier et l'escalier.
Voilà tout est prêt à peindre, stratifier ou fixer.
ESSAI de stratification
Mélange 60/100 durcisseur/résine + même volume de silice pour épaissir avait dit le pro chez USHIP.
Conciencieusement je mélange la résine et la silice puis le durcisseur. Je commence à l'appliquer avec un couteau à enduire mais très vite le petit rouleau-laqueur poils courts le remplace et égalise la résine qui reste totalement transparente.
Le pot de confiture classique me permet de faire une face des trois caillebotis et des 4 morceaux de plancher de cockpit sous les bancs.
Prochaine étape dernier gros ponçage et meulage des zones de collages et fixation du cockpit et le mât.
FIN
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